Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Air France : ça plane pour les pilotes mais ça coince pour Hop !

Le conseil du SNPL, le premier syndicat de pilotes de l’entreprise, a approuvé mercredi le projet d’accord sur une augmentation de leur rémunération et sur l’amélioration de leurs conditions de travail. En revanche, pour Hop!, la situation reste compliquée.

A l’issue de réunions de négociations entre la direction d’Air France et les deux syndicats représentatifs des pilotes (SNPL et SPAF) un projet d’accord a été élaboré. Selon Air France, « le conseil du SNPL a accepté le lancement d’une consultation de tous les pilotes portant sur l’accord avec Air France ».

Ce projet d’accord propose des évolutions de la rémunération des pilotes et introduit la flexibilité nécessaire sur certaines règles pour accompagner la stratégie d’Air France. Selon La Tribune, il prévoit une augmentation de 4,7% en plus de celle de 4% accordée à l’ensemble du personnel en deux temps (avec +2% rétroactifs en janvier 2018 et +2% ce mois-ci). De son côté le SNPL aurait accepté plus de souplesse dans les plannings. Le texte reviendrait aussi sur l’équilibre entre Air France et KLM.

Si cet accord est approuvé par les pilotes, Ben Smith aura réglé en quelques semaines un conflit ayant provoqué la démission de Jean-Marc Janaillac et 15 jours de grève qui aura coûté 350 millions d’euros à la compagnie. Le résultat de cette consultation est prévu pour mi-février.

« Hop ! est une variable d’ajustement d’Air France »

En revanche, ça coince toujours du côté de chez Hop !. Les élus du comité d’entreprise ont rendu un avis défavorable sur le nouveau plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), qui prévoit la suppression de 26,1 % des postes sur les fonctions supports de la compagnie d’ici septembre 2019. Dans le détail, 120 postes seront supprimés et 48 recréés ou relocalisés.

Dans un communiqué, l’intersyndicale estime que la compagnie aérienne « est une variable d’ajustement » du groupe Air France/KLM. Les syndicats s’interrogent « sur le bien-fondé de ce PSE, lorsqu’on voit le très faible impact/gain de ce PSE (4 M€ sur la masse salariale) à comparer avec une amélioration du résultat courant avant impôts d’ici 2021 à hauteur de 88 M€ grâce à l’ensemble des mesures de restructuration ». Avant de mettre l’accent sur « les bénéfices d’exploitation du groupe AF/KLM, soit 1,5 milliard en 2017, dont 590 M€ pour Air France seule ».

Rappelons que le 9 janvier,  Benjamin Smith a confirmé la rationalisation de la flotte de Hop à deux types d’avions (Embraer et Bombardier CRJ) pour simplifier la maintenance. Le nouveau PDG se veut rassurant et assure, « le groupe AF/KLM a besoin de Hop ! pour occuper le marché domestique et acheminer des passagers sur les hubs parisiens ».

Les commentaires sont fermés.

Dans la même rubrique