Les Assises du tourisme se poursuivent en région
Les travaux menés dans chaque région française ont débuté ce lundi 10 février, et se poursuivront jusqu’à la fin du mois. Tour d’horizon des sujets abordés en Ile-de-France.
Les Assises du tourisme battent leur plein. Alors que les travaux ont débuté en novembre à l'échelle nationale, la consultation publique sur Internet a pris fin le 7 février. Elle a permis de recueillir l'avis de plus 2700 contributeurs en France et de près de 30 000 au niveau international, a indiqué ce lundi Sylvia Pinel.
La ministre du Tourisme s’exprimait en clôture d’une journée de débats menés au niveau régional dans le cadre de ces Assises. Durant tout le mois de février, les discussions vont se poursuivre dans chaque région française afin de prendre en compte les spécificités des différents territoires touristiques.
4 chantiers prioritaires en Ile-de-France
En Ile-de-France, cette journée de discussions a réuni environ 200 personnes (opérateurs touristiques et entreprises privées, collectivités locales, organismes publics, institutionnels du tourisme, structures de formation, organisations professionnelles…) autour de quatre ateliers jugés prioritaires pour la région : attractivité des territoires, tourisme événementiel et d’affaires, formation et emploi, et innovation.
Les travaux ont permis de soulever une première série de priorités, en particulier l’amélioration des transports franciliens, l’évolution de plusieurs réglementations (sur l’ouverture des commerces, la taxe de séjour ou les règles de construction par exemple) ou le développement de cursus de formation plus polyvalents.
Un leitmotiv bien connu
Mais en fil rouge, c’est surtout un leitmotiv bien connu qui a animé les débats : il faut décloisonner les acteurs, mutualiser les efforts, développer les synergies à tous les niveaux, entre formation et monde professionnel, entre jeunes entreprises et professionnels du tourisme, entre secteur privé et institutions publiques, entre CDT et CRT…
Les Assises devraient prendre fin en avril ou mai et déboucheront sur une feuille de route pour le tourisme français. A voir si elle définira des actions concrètes à mener ou se contentera d’énoncer de grands principes. Au risque de ne servir à rien.