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Cinq choses à savoir sur… Oman

Quoi de neuf à Oman ? Une nouvelle stratégie – avec l’ambition de se positionner sur le court séjour -, des hébergements inédits, et aussi des grandes ambitions.

  • Oman rêve de courts séjours

Si à l’heure actuelle, la durée moyenne d’un séjour est de sept jours, celui qu’on appelle à tort le “petit sultanat” – son territoire équivaut tout de même à la moitié de la France – se verrait bien en destination de court séjour. “Nous encourageons les voyageurs à envisager de passer un long week-end à Oman », explique Rania Khodr, directrice pour la France de l’Office de Tourisme. Des escapades rendues possibles par les connexions aériennes. Oman Air propose en effet un vol quotidien vers Mascate, la capitale. “On peut tout à fait partir avec le vol qui décolle de Paris autour de 21h, le jeudi, et être de retour chez soi en début de soirée le dimanche”, explique-t-on à l’OT. “Le faible décalage horaire (Oman est en avance de trois heures sur Paris, ndlr) est aussi un avantage”, plaide l’OT. Le vol, lui, dure 7h15.

  • Record battu en 2018

L’Office de Tourisme annonce en effet une progression de 21% des arrivées touristiques françaises par rapport à 2017, avec plus de 60 000 arrivées. Autre raison de se réjouir pour l’OT : le marché français a réalisé la plus belle progression parmi tous les marchés européens. A noter également que +38% de passagers sont partis à Oman via un TO par rapport à 2017, un bond qui s’explique par l’arrivée de plusieurs clubs sur le marché. Les Français qui partent en club à Oman ne se contentent d’ailleurs pas de rester au bord de la piscine : 60% d’entre eux font des excursions pour découvrir le sultanat, souligne l’OT. La progression du nombre de visiteurs français s’accompagne en outre d’une hausse de 19% du panier moyen, qui passe à plus de 2300 euros contre moins de 2000 en 2017. 

  • Hébergement : les nouveautés se multiplient

Il y a quelques mois, le mythique Al Bustan Palace, a Ritz-Carlton Hotel a fait son grand retour. Entièrement rénové, le seul palace du pays cible résolument les familles, avec le programme Ritz Kids et un nouvel espace familial dans ses jardins, le “Family Aqua Land”. Ce n’est pas là la seule nouveauté. Outre les Clubs (Club Lookéa Sultana, vers Mascate, et du Kappa Club Oman Fana, à Salalah), un hôtel Kempinski (5 étoiles) a également ouvert ses portes au printemps 2018 à Mascate. Un hôtel W (279 chambres) ouvrira également en mars. Le Jumeirah Mascate Bay (5 étoiles) est de son côté attendu pour la fin 2019. A noter également qu’Oman commence doucement à diversifier les hébergements. Des hébergements plus atypiques et traditionnels, comme ces deux maisons d’hôte situées dans le village de Misfat Al Abreeyin (Misfah Old House et Misfah Hospitality Inn) ou  Sama Wakan Heritage Home, nouvelle maison d’hôte dans le village de Wakan. Cet ensemble de maisons traditionnelles perchées en haut du village a été totalement rénové par le groupe hôtelier pour être transformé en douze chambres d’hôtes. Sur le long terme, le but d’Oman est de mieux répartir son offre d’hébergements. A l’heure actuelle, plus de 50% se concentre à Mascate. L’objectif est de faire passer ce chiffre à 30,8% en 2040, en développant les infrastructures ailleurs dans le pays. La part du Dhofar doit ainsi passer de 12,6% à 23,8%. L’objectif d’Oman est de porter les capacité d’accueil à 80 000 chambres d’hébergement d’ici 2040, avec un peu plus de 33 000 chambres d’hôtels, environ 30 000 chambres en location de vacances et 17 000 chambres en complexes touristiques intégrés. A l’heure actuelle, Oman compte 21 000 chambres d’hôtels.

  • Visa, mode d’emploi

A l’instar de nombreux pays, Oman modernise ses procédures et fait évoluer les formalités. En février 2018, le e-visa est devenu obligatoire. Une nouveauté qui a suscité de nombreuses questions, rapporte l’OT. Pour y répondre, l’OT a édité un manuel d’aide à l’obtention du visa qui reprend chacune des étapes pas à pas, captures d’écran à l’appui, et il espère que le site de demande sera bientôt traduit en français. Il reste toujours possible de demander le visa à l’arrivée. Mais cela revient plus cher, à cause du taux de change, et c’est aussi plus long, en raison des files d’attente, prévient l’organisme. Bon à savoir également : il existe un e-visa pour 10 jours, qui coûte un peu plus de onze euros, et un autre pour un mois, qui coûte à peu près le double.

  • Dubaï 2020, une aubaine pour Oman ?

C’est en tout cas de cette façon qu’on voit les choses à l’OT ! “Dubaï et Oman sont deux destinations très différentes, estime Rania Khodr, nous les voyons comme complémentaires, plus que concurrentes”. Mascate se trouve en effet à 4h30 de Dubaï par la route, et le sultanat s’attend à  ce que des visiteurs d’Expo 2020 Dubaï en profitent aussi pour découvrir Oman avec des extensions avant ou après la visite de l’Exposition Universelle. A noter également qu’Oman sera l’invité spécial de Livre Paris 2019. La destination vient par ailleurs de produire un nouveau film promotionnel et de lancer un nouveau site (www.experienceoman.om/fr/) pour développer sa notoriété. Car Oman voit déjà (beaucoup) plus loin : le ministère du Tourisme omanais souhaite atteindre les 11,7 millions de touristes internationaux et nationaux en 2040. Un bond considérable par rapport aux 3,3 millions accueillis en 2017, auquel le nouvel aéroport de Mascate devrait contribuer. Pour atteindre cet objectif, le ministère du tourisme compte investir 20 milliards de rials omanais dans sa stratégie à l’horizon 2040, précisant que l’essentiel serait porté par le secteur privé (de 86 à 89% des investissements).

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