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Les Français sont prêts à voyager plus vert… mais pas trop cher

37 % des vacanciers Français prennent en compte l’environnement lorsqu’ils partent en vacances, à condition que ça ne représente pas un surcoût trop important.

C’est indéniable : les Français pensent de plus en plus à la planète quand ils partent en vacances, et sur ce sujet, les mentalités évoluent visiblement rapidement. Il y a quatre ans, moins de 10% des Français alors interrogés par le cabinet Protourisme avaient déjà modifié leurs habitudes de voyage pour des questions environnementales. Cette année, ils sont désormais 37%. On pourra objecter que 63% des personnes sondées ne tiennent absolument pas compte de l’environnement dans leurs choix de vacances mais le mouvement semble enclenché : il y a un an, ils étaient encore 73%. C’est donc dix points de gagnés en une petite année, et ce alors que 2019 semble avoir marqué, à de nombreux égards, un tournant vert dans le tourisme. Parmi ceux qui prennent en compte l’environnement pour leurs vacances, les actions privilégiées sont d’abord le choix d’activités peu impactantes pour l’environnement (vélo, balades, nage, activités nautiques sans moteur), et ce pour 85% des personnes sensibilisées. Ce qui représente 31% des vacanciers sondés. 74% ont décidé d’opter pour un hébergement écologique, écoresponsable ou moins impactant (de type camping, écolodge, location…), ce qui, rapporté à l’ensemble des personnes sondées, représente 27% des vacanciers. 

20% des vacanciers prêts à renoncer à l’avion

D’autres – il sont 23% – choisissent de partir moins loin et de privilégier le train – engouement naissant sur lequel se positionnent certains TO. A noter aussi que 20 % des vacanciers disent vouloir renoncer à prendre l’avion et 15 % renoncent à partir à l’étranger. Selon Didier Arino, le directeur général du cabinet Protourisme, « un cap est passé alors qu’il y a 5 ans ces questions n’étaient pas au cœur des préoccupations. La conséquence est que les Français sensibilisés à l’environnement sont plus nombreux à choisir la destination France cette année car ils privilégient la proximité. Les grands gagnants de cette évolution sont les hébergements jugés moins impactants sur l’environnement, à l’instar des campings, et les destinations réputées plus naturelles et authentiques de la façade Atlantique. En dehors des 18-24 ans, ceux qui disent vouloir renoncer à prendre l’avion sont aussi ceux qui le prennent le plus ». Mais si les vacanciers interrogés se disent de plus en plus concernés par la préservation de la planète, ils préfèrent majoritairement que cela ne leur coûte pas trop cher. 2/3 d’entre eux ne sont pas prêts à payer un surcoût de plus de 5 % pour des vacances écoresponsables. Un quart se dit toutefois prêt à payer entre + 5 % et + 10 % pour des vacances moins impactantes.

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