Costa a baptisé le Costa Venezia, calibré pour les chinois
Le baptême du nouveau paquebot inauguré en grande pompe, démontre les ambitions de Costa en Asie.
Les habitants de la ville de Trieste, en Italie, ne pouvaient pas passer à côté : le Costa Venezia, dernier-né de la flotte Costa Croisières, a été inauguré ce week-end en grande pompe sur les quais de la ville. Dessiné sur le thème de Venise, il pourra accueillir jusqu’à 5 260 touristes qui voyageront entre Shanghai et le Japon.
Construit par l’italien Fincantieri, le Costa Venezia aura droit à un navire jumeau en 2020. Le lancement du Costa Venezia « est un moment très important de l’histoire de Costa en Asie. C’est le premier navire que nous portons sur le marché qui a été conçu depuis le tout début en pensant aux touristes chinois », explique le directeur général de la filiale de Costa en Asie, Mario Zanetti.
Le Costa Venezia plonge les touristes dans une atmosphère résolument vénitienne. Le hall est baptisé place Saint-Marc, des gondoles sont présentes à bord et des serveurs habillés en gondoliers évoluent au son du Rondo Veneziano. Dans les restaurants, la cuisine traditionnelle chinoise côtoie les incontournables plats italiens de la compagnie. Tout est pensé pour séduire la clientèle asiatique.
Une seule croisière accessible aux français
Le Costa Venezia est d’ailleurs en croisière jusqu’au 8 mars en Grèce et en Croatie avec, à son bord, plus de 2000 agents de voyages chinois et japonais. Le navire reviendra à Trieste pour le départ de sa croisière inaugurale : un voyage de 53 jours sur les traces de Marco Polo, qui traversera la Méditerranée, le Moyen-Orient, le sud et l’est de l’Asie pour s’achever à Tokyo.
La croisière inaugurale sera le seul départ proposé aux passagers européens et américains souhaitant séjourner sur le Costa Venezia. À compter du 18 mai 2019, il sera exclusivement réservé aux passagers chinois et proposera des croisières en Asie au départ de Shanghai.
Le groupe Costa (Costa Croisières, Costa Asia et Aida Cruises), qui a déjà cédé deux bateaux à sa joint-venture chinoise, prévoit d’investir 6 milliards d’euros de 2018 à 2023 pour acheter sept navires, comptera alors une flotte de 34 bateaux, dont cinq en Asie/Chine.
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