Tanzanie : la nature à l’état sauvage
La Tanzanie est un pays sauvage. Sur près d'un tiers de son territoire, soit la moitié de la France, les animaux – lions, guépards, léopards, éléphants, hippopotames, girafes… – sont chez eux.
La destination, malgré un braconnage encore très présent, est un paradis pour les amateurs de safaris. C'est dans le Nord, région montagneuse où l'on trouve le Kilimandjaro et les parcs du Serengeti, du Ngorogoro et de Tarangire, et à Zanzibar, que se concentrent les infrastructures et les flux touristiques. Pour autant, la Tanzanie, mis à part quelques zones comme le Ngorogoro, n'est pas trop touchée par le tourisme de masse. Le pays a accueilli 1,1 million de touristes internationaux (+1,7 %) en 2013 et compte atteindre les deux millions en 2017. Il espère doubler le Kenya, pays historique des safaris, touché par des attentats et une hausse des prix. Mais si la Tanzanie a bénéficié en 2014 de quelques reports, notamment pour du balnéaire à Zanzibar, elle souffre également du contexte sécuritaire. 2015 devrait donc être une année compliquée, y compris sur le marché français même si la défaillance de Donatello rebat les cartes. La disparition, au moins provisoire, d'Équatoriales donne à certains challengers comme Afrique Authentique ou Solea Vacances (qui vient d'éditer une brochure dédiée) l'opportunité de se faire une place. Les voyagistes ont noté un ralentissement des ventes après l'appel à vigilance du quai d'Orsay, en septembre 2014, mais tous restent confiants dans le potentiel de la destination. Reste son prix élevé, même si le gouvernement a renoncé au projet de hausse des taxes. La baisse de l'euro risque d'avoir un impact sur ce petit marché, qui avoisine les 30 000 Français par an.
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