Social : easyJet ferme bien sa base de Toulouse mais maintient l’emploi
La direction de la compagnie aux dérives oranges annonce être parvenu à un accord avec ses salariés dans le cadre de la sauvegarde des emplois sur sa base de Toulouse-Blagnac, qu’elle fermera en avril prochain.
Après trois mois de consultation avec ses équipes, la direction d’easyJet a officialisé, mercredi 8 janvier, la fermeture annoncée de sa base de Toulouse-Blagnac, prévue pour avril 2025. Dans le cadre de cette réorganisation de ses activités en France, la compagnie annonce avoir abouti à un accord permettant de préserver l’emploi des 125 salariés concernés en leur proposant un transfert vers d’autres bases françaises.
Les salariés pourront rejoindre les bases de Lyon, Nantes ou Paris-Orly, où easyJet prévoit d’accueillir de nouveaux avions. Pour ceux qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas se relocaliser, des mesures d’accompagnement sur mesure ont été mises en place, incluant des options de reconversion, la recherche d’un nouvel emploi, la création ou reprise d’entreprise, ou encore la retraite, détaille la direction d’easyJet dans un communiqué.
Une stratégie de renforcement dans les grandes bases françaises
Car la fermeture de la base de Toulouse s’inscrit dans une réorganisation plus large de la structure d’easyJet en France. Les deux avions actuellement basés à Toulouse seront redéployés à Lyon et Nantes, tandis qu’un avion supplémentaire sera affecté à Paris-Orly. Un plan limité de départs volontaires pour le personnel de cabine sur plusieurs bases a également été accepté. En septembre, la direction avait évoqué une trentaine de suppressions de postes, alors qu’elle compte quelque 1 800 salariés en France.
Aucun syndicat des navigants de la compagnie n’avait, au moment d’écrire ces lignes, encore réagi à l’annonce de cet accord.
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Toulouse reste desservie
Malgré la fermeture de sa base, easyJet maintiendra 10 lignes au départ de Toulouse, contre 20 lorsqu’elle y basait des avions. Des destinations clés comme Paris-Orly, Lyon, Nantes, Nice, Londres Gatwick, Genève et Palma de Majorque sont maintenues. La compagnie conserve sa place de troisième transporteur à l’aéroport de Toulouse-Blagnac.
« Notre priorité était de mettre en place cette nouvelle structure tout en maintenant dans l’emploi la vaste majorité de nos salariés toulousains. easyJet est pleinement engagée pour la poursuite de son investissement en France et la connectivité des territoires. Nous sommes la première compagnie des régions et maintiendrons à ce titre la desserte de Toulouse avec pas moins de 10 destinations toujours accessibles à nos clients toulousains », se félicite Bertrand Godinot, directeur d’easyJet pour la France, dans un communiqué.
