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Ryanair : le point sur les grèves d’aujourd’hui et demain

Après un nouvel échec dans les négociations, cinq syndicats demandent aux hôtesses de l’air et stewards de Ryanair de cesser le travail mercredi et jeudi en Espagne, au Portugal, en Belgique et en Italie, obligeant la low cost à annuler préventivement 600 vols.

Il y a deux semaines, les syndicats de quatre pays européens ont annoncé, une grève coordonnée pour le personnel de cabine chez Ryanair. Aujourd’hui et demain, les employés débrayeront en Belgique, au Portugal et en Espagne. Les Italiens arrêteront, eux, le travail ce 25 juillet uniquement. Au cœur des réclamations : les conditions de travail et une reconnaissance syndicale.

L’Espagne est le pays le plus touché. Ryanair a prévu que la grève pouvait y affecter « jusqu’à 200 des 830 vols quotidiens ». Mais ce mouvement devrait aussi impacter l’aéroport de Beauvais avec 13 vols, à destination ou en provenance de l’Espagne et du Portugal, annulés.

Au Portugal comme en Belgique, la compagnie a estimé que le mouvement pouvait toucher 50 vols quotidiens. L’aéroport de Charleroi est durement impacté par la grève de la compagnie avec 60% des vols annulés. Selon la RTBF, 100% du personnel de cabine est en grève aujourd’hui à Bruxelles. Par ailleurs, d’autres vols pourraient être supprimés durant les grèves si le nombre de travailleurs volontaires est insuffisant.

90% des passagers remboursés ou reclassés

Ryanair a dû proposer une alternative aux passagers bloqués ou le remboursement de leur billet. La compagnie low cost irlandaise affirme que 90% des passagers concernés ont été transférés sur un autre vol.

« Nos 50 000 clients en Espagne, au Portugal et en Belgique, dont les vols de mercredi et jeudi ont été annulés, se sont vus proposer un autre vol ou ont demandé un remboursement intégral au cours du week-end dernier. Nous n’attendons pas de nouvelles annulations demain (mercredi 25 juillet)», a déclaré hier, Ryanair sur son compte Twitter.

La compagnie low cost a également prévenu que ces grèves pourraient la pousser à revoir son calendrier hivernal, « ce qui pourrait entraîner une réduction des flottes » d’avions, mais aussi des « pertes d’emplois », a-t-elle menacé.

Crédit : Flight Aware

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