On a visité pour vous Porto

POURQUOI Y ALLER

Des rives du Douro aux plages de l'Atlantique, Porto invite à flâner, surtout à pied, voire en tramway pour remonter le temps. C'est l'occasion de découvrir ses maisons accrochées aux collines, ses églises baroques, ses ruelles parfois tortueuses. La ville du Nord, qui a donné son nom au pays et au vin éponyme, a des airs de Lisbonne, avec cependant moins de sites culturels, et une plus forte patine : certaines façades mériteraient quelques coups de peinture, mais c'est aussi ce qui donne à la destination un charme suranné. Deuxième ville du pays, Porto offre un visage plus authentique, et moins touristique, que celui de la capitale, avec du linge séchant aux fenêtres, sous un ciel parfois tourmenté. Le quartier historique de la Ribeira est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Parmi les sites incontournables à visiter figurent l'église baroque de São Francisco, la Torre dos Clérigos, les azulejos de la gare de Sao Bento, le palais de la Bourse… Mais aussi la très étonnante Casa da Musica, avec son architecture cubiste, et le parc si agréable de la Fondation Serralves, qui abrite le musée d'Art Contemporain.

AU FIL DU DOURO

Située à trois heures d'avion de Paris, desservie par des vols réguliers et low cost, la ville mérite une halte prolongée, comme un long week-end. L'occasion d'alterner visites culturelles, promenades, et dégustations variées, entre pastéis de nata (la pâtisserie nationale) et porto bien sûr. Face à Porto, sur la rive gauche du Douro, dans l'ouvrière Vila Nova de Gaia, hérissée d'immenses enseignes publicitaires portant les différents noms du vin, des caves ouvrent leurs portes. En contrebas, des bateaux rabelos, qui transportaient autrefois des fûts, effectuent des croisières « des six ponts ». Plus loin, à l'embouchure du fleuve, des surfeurs guettent les vagues de l'océan Atlantique, à quelques encablures de quartiers résolument populaires. Le printemps est particulièrement agréable, alors que l'hiver peut s'avérer pluvieux. Pendant la saison sèche de l'été, l'affluence touristique, en plein essor, gênera les voyageurs exigeants. L'an passé, Porto a enregistré une hausse du nombre des arrivées de 16,7 %, à 8,1 millions de visiteurs (contre 20 millions pour Lisbonne).

LA POUSSÉE LOW COST

Il suffit de tendre l'oreille pour entendre, assez vite, parler notre langue : Porto a la cote auprès des Français. C'est vrai pour le Portugal dans son ensemble, ce dont TO et agences profitent, comme le traduisent les chiffres du Seto (Syndicat des entreprises de tour-operating). Dans le top 10 des destinations moyen-courriers, le pays engrange la plus belle progression, soit un bond des ventes de forfaits de 37 % (à 79 618 clients en 2014/2015). Preuve que les voyagistes ont toujours des cartes à jouer, même sur des destinations proches.

Toutefois, si les TO vendent de plus en plus le pays en circuits ou autours, avec en nouveaux venus Héliades ou Vacances Transat l'été prochain, ils sont concurrencés sur les courts séjours urbains par la vente directe. Avec le développement des low cost vers Porto, les voyageurs se plaisent à réserver sur Internet leur vol et leur hôtel ou leur appartement. Les hébergements chez l'habitant se développent vite. D'autant que l'immobilier reste bon marché, et suscite l'appétit des promoteurs immobiliers.

%%HORSTEXTE:6%%

%%HORSTEXTE:1%%%%HORSTEXTE:2%%%%HORSTEXTE:3%%%%HORSTEXTE:4%%%%HORSTEXTE:5%%