Clap de fin pour Plus belle la vie, dont le dernier épisode sera diffusé en novembre, 18 ans après les débuts du célèbre feuilleton qui mettait en scène le quotidien de plusieurs familles vivant dans un quartier imaginaire de Marseille. Si le quartier du Mistral n’existait pas, l’impact sur le rayonnement de la ville était lui bien réel. L’arrêt de Plus belle la vie va « avoir des répercussions en termes de tourisme et d’économie » dans la ville, a ainsi estimé vendredi 6 mai sur franceinfo Jean-Luc Chauvin, le président de la CCI métropolitaine Aix-Marseille-Provence.

Une vitrine pour Marseille

“Cela compte aussi en termes de retombées économiques et de rayonnement, d’image, d’attractivité, a-t-il expliqué sur franceinfo. Cette série, tout le monde la connaît en France, elle a permis de mettre Marseille, la Provence, en avant en France et à l’étranger. Beaucoup de touristes qui viennent visiter Marseille demandent où est le quartier du Mistral, où est le bar. Cela a donc des répercussions en termes de tourisme et cela touche, au-delà de l’industrie cinématographique, toute l’économie de notre ville. »

En 2019, année de référence pour l’industrie touristique, Marseille a accueilli 5 millions de touristes, et 1,8 million d’excursionnistes via le port de croisière de la ville. Le tourisme représente 8% de son PIB. Des performances nettement impactées en 2020 en raison de la pandémie. Marseille avait alors reçu 3,5 millions de touristes et 130 000 excursionnistes arrivés dans la ville par le port de croisières. Pour relancer son activité touristique, la destination a présenté en juin 2021 une nouvelle feuille de route, avec l’ambition de renouer avec un niveau normal d’activité à l’horizon 2024.