Le Cediv tiendra sa prochaine convention sur le Club Med 2

C’est lors de la clôture de l’édition 2025, organisée au Sénégal, qu’Adriana Minchella, présidente du réseau, a annoncé l’organisation de la convention 2026 à bord du Club Med 2. Elle en a aussi profité pour livrer un discours très personnel. Revenant sans détour sur les récentes turbulences au sein du collectif.

« Peut-être que ce sont les autres qui ont cessé d’y croire »

« Peut-être que ce sont les autres qui ont cessé d’y croire ou qui n’y ont jamais cru. Oui qui se sont laissés influencer », a-t-elle lancé, faisant allusion à ceux qui ont quitté le réseau, pensant sans doute que « l’herbe est plus verte ailleurs ».

Le discours a pris une tournure plus intime lorsque la présidente a évoqué une épreuve personnelle, marquant un parallèle avec l’intervention d’Axel Alletru (ancien sportif de haut niveau qui est intervenu lors de ce convenc’tour). « J’ai appris à remarcher… Ce n’était pas la même condition qu’Axel, mais moi aussi, je suis restée deux ans dans un fauteuil, avec des béquilles », a-t-elle confié, en écho au message de résilience entendu plus tôt dans la semaine.

« Mon fils voulait montrer qu’il aime ce réseau »

Adriana Minchella est également revenue sur la candidature de son fils Christophe (Christophe Cuzin) au Conseil d’administration en septembre dernier. « Ce n’était pas un calcul, ni une manœuvre. C’était une initiative sincère, empreinte de la générosité qui le caractérise. Il voulait montrer qu’il aime ce réseau, qu’il est fier de ce qu’on a bâti ».

Mais l’accueil réservé à cette candidature a suscité chez elle des interrogations profondes. « Certains l’ont rejeté. Leur attitude a provoqué chez moi des doutes… sur les valeurs que notre réseau a toujours défendues. ». Des doutes qu’elle dit avoir surmontés grâce au soutien de sa famille et de ses amis sincères.

« Je suis un chef de clan, mais attention nous ne sommes pas une mafia »

Sur la scène, au pied du phare des Mamelles à Dakar, la présidente a voulu rappeler le socle de son engagement, la fidélité au collectif. « Le Cediv est un réseau solide, vivant, où chacun peut grandir, évoluer, s’adapter. Ce que nous construisons, nous le faisons avec exigence, cœur et passion », a-t-elle résumé.

Alors que le réseau est sur le chemin d’une « gouvernance partagée », Adriana Minchella assume ses choix. « Oui, j’ai décidé. Oui, j’ai tranché. Oui, j’ai tenu le cap, même quand c’était difficile. Parce que diriger, ce n’est pas plaire à tout le monde, c’est protéger ce qu’on pense être juste ».

Revendiquant son leadership, la dirigeante concède être « un chef de clan, comme dans toute famille qui se respecte. Mais attention, nous ne sommes pas une mafia. La mafia, sous couvert de protéger, finit toujours par détruire. Nous, nous construisons avec cœur et passion », a-t-elle martelé avant de déclencher des applaudissements nourris des quelque 180 participants réunis au Sénégal.