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Fièvre de Marburg : Zanzibar veut rassurer les touristes

« Il n’y a pas de risque d’infection », martèlent les autorités de Zanzibar, qui dénoncent des « idées fausses » ayant des effets préjudiciables sur le tourisme.

« Les îles semi-autonomes de Zanzibar restent ouvertes aux affaires et sont prêtes à accueillir les voyageurs du monde entier », martèlent les autorités de Zanzibar dans un communiqué diffusé samedi. Raison de cette mise au point : plusieurs cas de fièvre de Marburg, dont plusieurs décès au nord-ouest de la Tanzanie, dans la région de Kagera, zone frontalière avec le Rwanda.

« À l’approche de la « saison verte », l’archipel de Zanzibar n’a pas encore enregistré un seul cas du virus de Marburg », soulignent ainsi les autorités. « Il est important de comprendre que les îles de Zanzibar sont situées dans les eaux chaudes de l’océan Indien, séparées par au moins 1 588 km d’océan et de terre entre les îles et la région de Kagera sur le continent. Il n’y a donc pas de risque d’infection », explique le communiqué, qui évoque « des craintes infondées ». « Les idées fausses qui entourent le virus en Tanzanie ont un effet préjudiciable sur Zanzibar en ce moment même », déplore un porte-parole de la destination.

« Le virus est contenu »

« Les conclusions du ministère de la santé de la République-Unie de Tanzanie, en collaboration avec l’OMS, montrent qu’au 4 avril 2023, le nombre total de cas restants du virus de Marburg dans la région de Kagera était de trois, dont deux seulement restent en isolement après qu’une personne a été libérée le 5 avril 2023 », poursuit le communiqué. « C’est une preuve supplémentaire que la propagation du virus a été stoppée. Alors que nous nous préparons à accueillir notre afflux annuel de visiteurs de l’hémisphère nord et du Moyen-Orient, ils peuvent être rassurés en sachant que le virus est contenu et ne présente aucune menace pour eux ou pour les citoyens de Zanzibar », commente le ministre du Tourisme, Simai M Said.

Si la propagation du virus en Tanzanie semble enrayée, ainsi que le rapporte Franceinfo, le Quai d’Orsay n’a pour le moment pas levé sa recommandation d’éviter les déplacements dans la zone de Kagera.

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