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Ferroviaire : la bataille sur le Paris-Milan reprendra le 31 mars

La SNCF et Trenitalia ont annoncé coup sur coup reprendre au printemps les liaisons ferroviaires sur l’axe Paris-Lyon-Savoie-Milan-Turin, après plus d’un an et demi d’interruption.

Après 19 mois d’interruption, les trains directs entre Paris, Lyon, Milan et Turin reprendront enfin du service au printemps. La SNCF a annoncé la réouverture de cette ligne clé dès le 31 mars 2025, suivie de près par Trenitalia, qui relancera ses liaisons à partir du 1ᵉʳ avril.

3 AR pour la SNCF, 2 AR pour Trenitalia

SNCF Voyageurs proposera trois allers-retours quotidiens entre Paris et Milan dès le 31 mars, a indiqué la compagnie ferroviaire tricolore après qu’Alain Krakovitch a officialisé, mardi 21 janvier sur X, la reprise des liaisons ferroviaires entre France et Italie. De son côté, Trenitalia, opérant également sur cet axe depuis 2021, assurera deux allers-retours par jour à partir du 1ᵉʳ avril.

Pendant l’interruption, un service de substitution avait été mis en place, combinant bus et train entre Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) et Oulx (Piémont). Cette solution allongeait toutefois le temps de trajet à sept heures et demie, voire neuf heures, contre six à sept heures en temps normal.

La réouverture de cette liaison est cruciale pour les liaisons ferroviaires. En temps normal, la voie ferrée de la Maurienne voit circuler chaque jour une trentaine de trains de marchandises ainsi que cinq à six allers-retours de trains à grande vitesse. 

Un chantier titanesque

La suspension de cette ligne transalpine, survenue le 27 août 2023, avait été causée par un éboulement massif en vallée de la Maurienne. Des milliers de tonnes de roches s’étaient détachées de la montagne, ensevelissant un tunnel ferroviaire de 300 mètres et provoquant de graves dommages à l’infrastructure. Cet incident faisait suite à des pluies torrentielles ayant succédé à une période de sécheresse.

Pour sécuriser la zone et réhabiliter le réseau, il a fallu purger la montagne de 5 000 mètres cubes de roche instable, à grands coups de largages d’eau par hélicoptère et de dynamitage. Ce chantier d’envergure, qui a duré près de deux ans, a permis de remettre en état une infrastructure essentielle pour les échanges entre la France et l’Italie.

 

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