Costa Rica, au pays de l’or vert
Regroupant à lui seul 6 % de la biodiversité de la planète, le Costa Rica a tout pour séduire les amateurs de nature. Un pays tranquille et sûr, à découvrir de préférence avec un guide naturaliste, pour ne rien manquer de ses richesses.
L’écotourisme est à la mode. Tant mieux pour le Costa Rica ! Pendant 20 ans, à la manière de M. Jourdain, le pays a surfé sur cette vague porteuse sans le savoir. En créant de nombreux parcs nationaux et réserves (25 % du territoire), d’abord pour limiter la déforestation, ensuite pour attirer les voyageurs en mal de verdure, en aidant aussi ses populations à trouver dans le tourisme de nouvelles ressources, il s’est forgé une solide image de paradis naturel, car bien que dix fois plus petit que la France, le Costa Rica abrite 6 % de la biodiversité de la planète, avec des milliers d’espèces végétales et animales.
Pas facile toutefois, avec l’explosion de la demande, d’éviter les travers. Dans le parc de Tortuguero, célèbre pour ses tortues, les bateaux à moteur qui transportent les touristes sont plutôt bruyants ! Et pour trouver de nouveaux relais de croissance, le Costa Rica s’est lancé dans le développement d’un tourisme balnéaire plus traditionnel. Faciles d’accès grâce à l’aéroport de Liberia ouvert en 2003, plusieurs villages sur le Pacifique se transforment peu à peu en stations balnéaires, d’El Coco à Tamarindo, explique Christophe Marybrasse, DG du réceptif Cactus Tours. Pour le plus grand plaisir des Américains. Certes, on est loin des plages bétonnées d’Acapulco et les hôtels tout inclus respectent les normes environnementales. Mais des dérapages sont toujours possibles.
En attendant le lancement de vols charters directs de l’Hexagone (Switch, qui avait un projet avec Phenix Aviation pour cet hiver, a fait marche arrière), les Français ne fréquentent ces stations qu’en extension d’un circuit, préférant la découverte des richesses vertes du pays ou des volcans. Car avec 290 cratères, le pays dispose d’un autre atout pour séduire nos compatriotes, bercés dès leur plus tendre enfance par les reportages d’Haroun Tazieff.
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