La SNCF vend des billets via Facebook Messenger
C’est par son bras armé digital, Oui.sncf, que la SNCF veut écouler des billets via Messenger. Une stratégie que les autres acteurs du voyage devraient observer avec intérêt.
Facebook peut-il faire vendre ? Le sujet est sur la table depuis quelques années. Mais à ce jour, aucun acteur du voyage n’a réussi à clairement prouver le pouvoir marchand du réseau social et de sa messagerie instantanée Messenger. Oui.sncf, souvent à la pointe en matière d’innovations, veut explorer la question. Le site de vente de la SNCF propose aux 35 millions de Français utilisateurs de Facebook de réserver et de payer des billets de train via Messenger.
En clair, les voyageurs peuvent se renseigner sur les horaires et tarifs avec le chatbot Ouibot, valider un trajet puis, s’ils sont connectés à leur compte client avec une carte de paiement enregistrée, payer directement sans quitter la conversation. Sur quel périmètre ? Le client peut acheter des billets AR de bus, de train TER et longue distance (dont les TGV et trajets Eurostar et Thalys) pour une personne.
50 000 utilisateurs par mois
Oui.sncf n’en est pas à son premier galop d’essai sur Messenger : il était déjà possible de réserver un TGVMax par Ouibot depuis 2017. Déployé en 2016 sur Messenger sans la fonction réservation et achat, le robot conversationnel échange avec quelque 50 000 utilisateurs par mois.
« Renforcer notre partenariat avec Facebook nous permet d’utiliser toutes les opportunités du numérique en proposant plus d’instantanéité, de réactivité et de simplicité à nos clients », commente le directeur produit et innovation de e-voyageur SNCF et de Oui.sncf, Benoît Bouffart, cité dans un communiqué.
D’autres groupes invitent leurs clients à acheter des produits ou des services en passant par Messenger via des bots conversationnels, à l’image de Sephora ou du groupe danois Lego.
A lire aussi :
Les commentaires sont fermés.