Espagne, Grèce, Italie, Portugal : les conditions d’entrée pour les voyageurs français
Où partir à compter du 15 décembre, et dans quelles conditions ? Si l’Italie impose bientôt la quarantaine à l’arrivée, l’Espagne, la Grèce et le Portugal se montrent plus ouvertes.
Test PCR en Espagne
Depuis le 23 novembre, un test PCR négatif effectué moins de 72h avant l’arrivée est exigé, indique le site du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE). Cette nouvelle mesure concerne aussi bien les arrivées par voie aérienne (aéroports) que maritime (ports). Les voyageurs en transit ne sont pas concernés. Par ailleurs, tout passager souhaitant se rendre en Espagne par avion doit compléter un formulaire personnel et non transférable, précise le Quai d’Orsay. « Une fois ce formulaire complété et signé, le voyageur reçoit un QR code associé à son voyage qu’il doit conserver sur son téléphone portable ou imprimer afin de pouvoir passer le contrôle sanitaire aéroportuaire », est-il précisé.
A noter, une pénalité financière « dissuasive » est prévue en cas de non présentation de test PCR négatif à l’arrivée. Autre point important : le document présentant le résultat du test PCR doit être rédigé en espagnol ou en anglais.
Enfin, du 23 décembre 2020 au 6 janvier 2021, les communautés autonomes – à l’exception des Baléares et Canaries – interdiront l’entrée et la sortie de leur territoire, sauf pour un motif « essentiel ». Il n’est ainsi pas possible de passer la frontière pour skier dans les Pyrénées espagnoles…
Test PCR en Grèce
Tous les voyageurs, quelle que soit leur nationalité et provenance, doivent aussi remplir un formulaire en ligne au moins 48h avant le voyage, indique le MAEA. Surtout, la Grèce exige qu’ils présentent à l’embarquement les résultats rédigés en anglais d’un test négatif au coronavirus (RT-PCR) de moins de 72h pour toutes les arrivées (arrivées par voie terrestre, autorisées uniquement via la Bulgarie). Le test PCR Covid-19 n’est pas exigé pour les enfants nés en 2011 et après.
Autre information à retenir : un dépistage aléatoire au virus peut être demandé à l’arrivée des voyageurs qui, s’il est positif, entraîne une quarantaine de 14 jours (au moins 7 jours pour les cas contacts) dans une structure désignée par les autorités sanitaires.
Portugal : pas de test
Sauf cas suspect à l’arrivée au Portugal continental (c’est-à-dire hors archipels de Madère et des Açores), « les voyageurs ne sont soumis ni à l’obligation de réalisation d’un test Covid-19, ni à celle de respecter une quatorzaine », indique le MEAE.
Toutefois, chaque voyageur est tenu de se soumettre à une prise de température à l’arrivée aux aéroports portugais (dont ceux de Madère et des Açores). De plus, il doit renseigner un formulaire exigé par les autorités de santé portugaises . « Ce document est communiqué au voyageur par la compagnie aérienne lors de la procédure d’enregistrement en ligne, à défaut, par le personnel navigant pendant le vol », assure le Quai d’Orsay.
Italie : bientôt, la quatorzaine
L’Italie redouble de prudence, comme le montrent les conseils du Quai d’Orsay, mis à jour le 4 décembre. Les voyageurs en provenance de France qui viendraient en Italie entre le 21 décembre et le 6 janvier seront soumis à une quatorzaine sur place (14 jours), même s’ils disposent d’un test négatif. Ceux qui auraient séjourné en France entre le 21 décembre et le 6 janvier pour des raisons autres que professionnelles, de santé ou de nécessité absolue devront eux aussi respecter une quatorzaine (14 jours) à leur arrivée en Italie même s’ils disposent d’un test négatif. Enfin, du 21 décembre au 6 janvier, les déplacements entre régions seront interdits.
Ce n’est clairement pas en Italie que les Français passeront les fêtes de fin d’année…
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