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Xynthia ne compromet pas la saison estivale

C’est sur le littoral vendéen et charentais, et dans les stations de ski pyrénéennes que les infrastructures touristiques ont le plus souffert de la tempête des 27 et 28 février. Des dégâts matériels toutefois limités.

La tempête qui a traversé la France les 27 et 28 février, provoquant une cinquantaine de décès, a eu des effets dévastateurs sur des zones très localisées, particulièrement en Charente-Maritime et en Vendée. Les professionnels du tourisme doivent maintenant faire le bilan des dégâts. « Les quatre secteurs les plus touchés sur notre département sont l’île de Ré, l’île d’Oléron, l’estuaire de la Charente et l’agglomération rochelaise, recense ainsi Olivier Amblard, directeur de Charente-Maritime Tourisme. Mais les infrastructures touristiques ont moins souffert qu’on ne le craignait, d’autant que nos capacités d’accueil sont surtout regroupées dans le sud, vers Royan, qui a été peu concerné. » Un bilan à peu près similaire à celui dressé en Vendée, où les dommages les plus graves sont concentrés sur les 25 kilomètres de littoral situés au sud du département, entre l’Aiguillon et la Tranche-sur-Mer, même si Les Sables-d’Olonne ou Saint-Gilles-Croix-de-Vie ont aussi subi d’importants dégâts. « C’est surtout l’hébergement de plein air qui a été affecté, décrit Nathalie Batelli, la directrice du Comité départemental du tourisme de Vendée. Il y a, en revanche, peu de résidences de tourisme sur la partie sud de notre littoral. » C’est d’ailleurs ce que confirme un grand nombre d’hébergeurs. « Rien à signaler NULLe part », nous confie-t-on chez Pierre et Vacances. Sur la côte atlantique, Lagrange ne recense qu’une seule résidence inondée, Le Phalène, à Royan, en Charente-Maritime, partiellement fermée. Même constat chez Odalys, à l’île de Ré. « Les Hauts de Cocraud, notre résidence de La Flotte, a souffert, explique Mathieu Valaize, directeur des exploitations d’Odalys. L’eau est montée jusqu’à un mètre dans la moitié de l’établissement, alors que 25 familles étaient présentes. Nous les avons évacuées vers d’autres résidences proches, puisqu’il était impossible de quitter l’île. De gros travaux sont désormais nécessaires, en espérant que nous puissions ouvrir, au moins en partie, pour Pâques. » De l’avis général, la saison estivale n’est pas menacée. « Contrairement à 1999, non seulement les zones sinistrées sont beaucoup plus restreintes, mais surtout, la tempête n’a pas été précédée par un naufrage et une marée noire, comme ce fut le cas avec l’Erika, commente Nathalie Batelli. La baignade n’est donc pas compromise. »

LES PYRÉNÉES DUREMENT FRAPPÉES

Au coeur de l’hiver, les conséquences touristiques s’avèrent peut-être plus graves pour les stations de ski pyrénéennes, frappées alors que les vacances scolaires n’étaient pas terminées. Les rafales de vent ont, par endroits, dépassé les 200 km/h, détruisant de nombreuses remontées mécaniques et arrachant des canons à neige. Dans les Hautes-Pyrénées, Hautacam, la plus touchée, ne rouvrira pas cette saison. En Haute-Garonne, c’est surtout Superbagnères qui a souffert, perdant l’ensemble de son système d’enneigement artificiel, mais la station maintient l’activité sur une partie de son domaine. Partout ailleurs, les pistes ont été rouvertes en totalité mercredi. Côté hébergement, la résidence Odalys de Peyragude, dont le toit a été partiellement emporté, reste exploitable à 90 % et une quarantaine de familles y sont d’ailleurs logées, tandis que Lagrange compte deux établissements endommagés, au Pla-d’Adet (partiellement fermé) et à Luchon. D’après les professionnels, la saison, jusqu’alors excellente, sera, dans l’ensemble, sauvée.

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