Vienne

Entre Art et art de vivre…

Avec ou sans Mozart, Vienne comblera tous les amateurs d’art. Ils fileront d’abord au Belvédère avant que cinq des plus importantes toiles de Klimt ne s’envolent pour la Californie rejoindre leur heureuse héritière. Puis, ils déjeuneront dans le Museumsquartier, nouveau coeur battant de la capitale, aménagé autour du Mumok. A partir de mai, ce musée d’Art moderne accueillera Summer of love, une exposition retraçant les audaces de l’art des années hippies. A deux pas figure l’étonnante Hundertwasser Haus, un ensemble de HLM très colorées, avec céramiques, arbres sur les balcons…, cernée de boutiques et de restaurants branchés. Le bâtiment de la Sécession, de son côté, symbolise toujours aussi magnifiquement la hardiesse des précurseurs de l’Art nouveau, il y a tout juste 100 ans (ne pas manquer, au sous-sol, la Frise pour Beethoven de Klimt). De retour sur le Ring, le célèbre grand boulevard viennois, on choisira l’un des quatre cafés historiques survivants, le Prückel Stubelring par exemple ou le Landtmann (celui de Freud !), pour déguster un café parmi la trentaine de variétés différentes et lire quelques heures sans se faire houspiller (des journaux français sont disponibles à l’entrée). Puis ce sera l’Albertina, qui recèle la plus vaste collection d’art graphique au monde et, pour les courageux, le musée des Beaux-Arts, l’équivalent du Louvre. Le soir, il ne faut pas manquer les auberges populaires de Grinzing, et s’il vous reste trois euros en poche, vous pourrez assister (debout, mais quand même !) à La Flûte enchantée à l’Opéra national de Vienne, dont les musiciens sont aussi ceux du Philarmonique.