Une nouvelle ère s’ouvre pour le Bristol

Le palace parisien a inauguré, le 15 septembre, sa nouvelle aile, qui se déploie sur plus de 3 000 m2, répartis sur 7 étages et 2 façades. Aux 161 chambres existantes s’ajoutent désormais 21 chambres et 5 suites ainsi qu’une nouvelle brasserie, le 114 Faubourg. Très ouverte sur la rue, cette rôtisserie de luxe veut être la nouvelle adresse chic et branchée de la capitale. La décoration, originale, se décline autour du dahlia, la fleur préférée de Maja Oetker, la propriétaire des lieux. Mais l’ambiance n’est pas au dahlia noir mystérieux, des couleurs vives, orange, violet, prédominent, avec des matériaux luxueux. Ce restaurant de 93 places est agencé sur 2 étages dont un sous-sol ouvert sur les cuisines et la cave, enrichie d’une salle de wine testing. Les nouvelles chambres reprennent, quant à elles, les codes du classicisme qui font la renommée du palace. Ils ont été respectés dans les moindres détails : rideaux provenant de la maison Pierre Frey, passementerie Houlès, produits d’accueil Anne Sémonin et Hermès… Ce sont les suites qui impressionnent le plus, par leur volume et leur luminosité. « Aujourd’hui ce sont les suites qui font la différence entre un hôtel très haut de gamme et un palace. Par leur style et leur prestige, elles attirent une clientèle spécifique provenant de la Russie, du Moyen-Orient et des États-Unis », analyse Guillaume Desjardin, responsable des ventes Europe au Bristol. Grâce à cette nouvelle aile, le Bristol se prépare à l’arrivée de nouveaux concurrents et espère consolider sa seconde place, derrière le George V. Le prix moyen par chambre, estimé actuellement à 780 E, devrait bientôt passer la barre des 800.