Une filière féminine majoritairement en CDI
Selon une enquête réalisée pour L'Écho touristique, le secteur, toujours aussi féminin, continue de largement privilégier les CDI.
Dans le secteur des agences de voyages et des voyagistes, 82 % des professionnels sont des femmes, selon l'étude Next Content/Tourisme pour L'Écho touristique. Cette enquête, en ligne, a été réalisée cet automne, auprès de 925 professionnels du tourisme (voir ci-contre la méthodologie). L'occasion de faire un point sur différentes questions essentielles : les salaires bien sûr (pages 40 à 43), mais aussi la formation et les perspectives d'évolution de carrière (pages 45 et 46). Quel est le profil des répondants à notre enquête, qui donne une photographie du secteur ? La moitié de l'ensemble des professionnels interrogés travaille dans une structure de moins de 10 salariés. Toutefois, 20 % des salariés de TO appartiennent à une grande entreprise, comptant plus de 500 salariés. C'est le reflet de la dynamique du secteur, même si la France compose avec un marché du tour-operating très atomisé par rapport à ses voisins.
Le CDI ne garantit pas la pérennité de l'emploi
Plus de 90 % de l'ensemble des professionnels interrogés sont titulaires d'un CDI (contrat à durée indéterminée). « C'est assez rassurant, compte tenu de la saisonnalité de l'activité propre à notre industrie », relève Nicolas Brumelot, président du spécialiste de la billetterie en ligne MisterFly. Les contrats de longue durée permettent, aussi, de conserver des équipes capables d'acquérir de l'expérience et de fidéliser leur clientèle. Malgré leur stabilité contractuelle, les salariés sont anxieux vis-à-vis de leur avenir. « Le CDI n'est pas garant de la pérennité d'un emploi », ajoute Nicolas Brumelot. Les difficultés traversées par des entreprises historiques comme Fram, les plans sociaux et les fermetures d'entreprises qu'a connus le secteur créent une précarité bien présente à l'esprit des professionnels.
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