Sur les routes de la Bavière romantique
Châteaux, brasseries, villages médiévaux : la Bavière, très programmée en circuits autocar, se découvre aussi en courts séjours haut de gamme.
Elle est le plus peuplé et le plus riche des Länder, mais la Bavière n’a pas perdu son âme rurale. Ses villes médiévales sont étonnantes, à l’architecture urbaine pétrie de religieux et aux splendides demeures héritées de la bourgeoisie, conservées depuis un demi-millénaire. Au XIXe siècle, la nostalgie artistique d’un Moyen Âge idéalisé a nourri le courant romantique, dont les chefs-d’oeuvre surpassent la notoriété des originaux : les châteaux de Louis II et la musique de Wagner déplacent chaque année des milliers de visiteurs vers les campagnes et les petites villes bavaroises. Dans la production touristique, Munich est un des best-sellers allemands, à égalité avec Berlin. Capitale de la bière et de la Bavière, ville de foires et de congrès, elle est proposée en courts séjours individuels ou en circuits autocar. La route romantique, du nord au sud, déroule sur 350 kilomètres son chapelet de villages, aux décorations Renaissance ou baroques. « C’est une belle destination, mais elle se vend moyennement. Les clients lui préfèrent le Tyrol, qui représente douze fois plus de volume au départ de la France », estime l’autocariste Michel Salaün. Pour Michel Barthod, responsable de la production groupes chez Piot, « l’idéal est un combiné avec l’Autriche, sauf si l’on se focalise sur un thème précis comme les châteaux de Louis II ou sur la fête de la bière, en octobre, à Munich ». Proche de la frontière française, la Bavière peut se visiter en autotour. Cette formule constitue l’approche la plus select de la région, tournoyant au gré des axes secondaires dans les forêts, entre les étangs ou au pied des Alpes bavaroises, avant de filer par l’autoroute vers Munich, Nuremberg, Ratisbonne, ou Bayreuth, ses centres urbains.
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