Saint-Louis
« Souvenirs de l’AéropostaleEtrange estuaire. Avant de mêler ses eaux teintées de sable à celles de l’océan, le fleuve Sénégal a décidé de faire un bout de chemin avec l’Atlantique. C’est sur cette curieuse formation géographique, à la jointure du Sahara et de l’Afrique noire, que s’est édifiée Saint-Louis à partir de 1659. On accède à l’île qui abrite la ville historique, en empruntant le pont Faidherbe, « eiffelien » en diable. Pre
Souvenirs de l’Aéropostale
Etrange estuaire. Avant de mêler ses eaux teintées de sable à celles de l’océan, le fleuve Sénégal a décidé de faire un bout de chemin avec l’Atlantique. C’est sur cette curieuse formation géographique, à la jointure du Sahara et de l’Afrique noire, que s’est édifiée Saint-Louis à partir de 1659. On accède à l’île qui abrite la ville historique, en empruntant le pont Faidherbe, eiffelien en diable. Première capitale coloniale du pays, bien avant Dakar, la ville a conservé nombre de façades ocre-jaune, aux balcons ouvragés. Saint-Louis n’est pas seulement la ville où les femmes sont les plus élégantes du Sénégal. Elle est aussi très marquée par le souvenir de Mermoz et de l’Aéropostale. Les oiseaux ont choisi d’hiverner sur une mince bande de terre située entre fleuve et océan, joliment dénommée Langue de Barbarie. Pour leur rendre une visite de courtoisie, on embarque sur une pirogue, au pied du phare de Gandiol. Les sternes, les goélands et les pélicans, blancs ou gris, s’envolent des herbes hautes, se perchent dans les arbres, plongent dans l’eau en quête de nourriture. Le guide affirme qu’ils sont moins nombreux que d’habitude, à cause de la récente crue du fleuve.
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