Rootze veut s’imposer comme un comparateur de voyages incontournable
Imaginé pour les petits budgets, Rootze ambitionne de proposer toujours plus de possibilités de voyages en jouant sur le poste Transports.
Le segment des comparateurs de voyages accueille un petit nouveau avec Rootze. Lancée en mai 2018, la plate-forme, qui réfléchit principalement en fonction du budget de son utilisateur, a déjà réussi à séduire plus de 10 000 internautes.
Le concept de Rootze ? « L’usager recherche son voyage en fonction de plusieurs entrées. Il peut choisir sa destination, comme nous indiquer son budget et découvrir les suggestions de voyages générées par Rootze », explique Sophie Pastol, cofondatrice du comparateur. C’est après avoir ouvert des dizaines d’onglets sans trouver de réponse que Sophie a eu l’idée de Rootze, « un comparateur de voyages axé budget et étudiant », précise Sophie Pastol.
Concrètement, comment marche Rootze ? De façon traditionnelle, l’internaute saisit sa destination, ses dates de voyages, et son budget. Le comparateur extrait alors plusieurs combinaisons possibles correspondant au budget demandé, et mélangeant les moyens de transports si besoin. « L’algorithme recherche les trajets de façon séparés, ce qui nous permet de proposer, par exemple, un aller en bus et un retour en avion, si le budget correspond. » Tarifs, horaires, temps de trajet : tous les paramètres liés au transport sont pris en compte. « Rootze propose aussi une sélection d’offres pour ceux qui ont un budget mais qui n’ont pas d’idées de voyages », complète Sophie Pastol.
Objectif : 5 nouveaux partenaires en 2019
Une fois l’offre sélectionnée, l’internaute est redirigé sur l’un des sites des partenaires de Rootze (Oui.sncf, BlaBlaCar, Ouibus, Eurolines, Flixbus, Skyscanner, Deutsche Bahn). Le comparateur ne prend aucune commission au client final. « Nous sommes rémunérés sur le principe du coût-par-clic. Concrètement, plus nous leur apportons de trafic, plus nous gagnons d’argent », explique Sophie Pastol.
Rootze doit donc attirer sa cible – des jeunes entre 18 et 30 ans – et générer du volume pour vivre, et les partenariats avec de grands noms du tourisme semblent indispensables pour se faire une place sur un marché déjà très concurrentiel. « C’est notre priorité pour 2019. Nous voulons convaincre cinq partenaires supplémentaires », chiffre Sophie Pastol.
Avant de réfléchir à un enrichissement du comparateur (hébergement, activités, …) ? « Nous devons avant tout nous faire connaître. Bien sûr, nous pensons déjà à nous diversifier, mais chaque chose en son temps ! », conclut Sophie Pastol.
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