Rachat d’Alitalia : les syndicats toujours remontés
Alors que la direction d’Air France-KLM s’était donnée jusqu’à aujourd’hui pour trouver un accord avec les syndicats, l’un des principaux partenaires sociaux, l’UIL, a quitté la table des négociations.
La négociation entre la direction d’Air France-KLM et les syndicats italiens à propos de la reprise d’Alitalia est toujours aussi délicate. Alors que le groupe aérien a proposé aux partenaires sociaux un projet d’accord cadre en fin de semaine dernière prévoyant la suppression de 2100 emplois avec un accompagnement social, l’un des principaux syndicats, l’UIL, a quitté la table des négociations déplorant l’absence de contexte politique sereinet le manque de garanties autour du projet.
Nous ne pouvons absolument pas accepter qu’Alitalia soit vendue à Air France. C’est pourquoi nous disons clairement à nos amis français que quand nous serons au gouvernement, nous ne scellerons pas cet accord, a réaffirmé Silvio Berlusconi, qui pourrait devenir le prochain premier ministre italien à l’issue des prochaines élections législatives des 13 et 14 avril.
Air France-KLM a parfaitement les moyens de se développer sans Alitalia. Pour autant, nous espérons vraiment qu’ils [les syndicats d’Alitalia] accepteront notre proposition, c’est dans l’intérêt des deux groupes, a pour sa part déclaré Pierre-Henri Gourgeon, directeur général délégué d’Air France-KLM.