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Proposer des produits dérivés

7 Du guide touristique au spray antimoustique, tout ce qui est directement lié au voyage peut se vendre en agence. Un service supplémentaire à mettre en avant.

Selon l’article L211 du code du tourisme, qui définit les limites légales du champ d’activité d’une agence de voyages, tous les produits pouvant être utiles à l’occasion de voyages et les services liés à l’accueil touristique peuvent être vendus par un distributeur. Une tolérance existe pour certains produits dérivés directement liés au voyage : bagages, guides et gadgets. Mais cela demeure résiduel et ne permet pas à une agence, sauf rares exceptions, de développer son chiffre d’affaires de manière significative, précise Valérie Boned, directrice des affaires juridiques et de la formation au Snav.

Joëlle Daoudal, qui a créé Iroise Voyages à Morlaix, a tenté l’expérience en 2004. J’ai passé un contrat avec plusieurs maisons d’édition et tapissé tout un mur du rez-de-chaussée de l’agence avec 2 000 ouvrages, guides ou beaux livres. A l’étage, j’ai créé un espace artisanat, où les clients montent sans forcément acheter. Mais ils redescendent avec l’envie de partir… Cela a réellement boosté les ventes.

Chez Touromed (Selectour) à Rodez (12), Guy Teyssié a testé la vente de produits dérivés, mais il a jeté l’éponge au bout de quelques mois. Certains clients, pharmaciens ou libraires, m’ont reproché cette activité. Et comme je ne margeais pas sur la revente de ces produits, j’ai finalement arrêté. Je me contente désormais d’exposer guides ou produits antimoustique, en donnant aux clients les adresses où ils peuvent se les procurer.

Valoriser l’expertise

En réalité, cette diversification séduit surtout les TO qui vendent en direct. A Lyon, le spécialiste des voyages d’aventure Tamera s’est lancé dans la vente de documentaires en DVD, réalisés par un professionnel salarié à plein temps par l’entreprise. Nous les vendons 20 E. C’est un outil marketing, avec une ambiance proche des voyages proposés par Tamera, explique Jacques Chatelet, créateur du TO.

Voyageurs du Monde (VDM) est allé plus loin, en créant une filiale Livres et Objets du monde, pour la commercialisation de produits. Chaque agence du groupe (à l’exception de Rouen) dispose d’un coin librairie et artisanat. A Paris, notre librairie est la première en nombre de références sur le voyage. Au-delà du service, cela permet d’animer nos agences et de valoriser notre métier d’experts, conclut Raymond Chabaud, responsable des librairies chez VDM.

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