La compagnie de croisières Ponant crée sa fondation

A l’occasion de la journée mondiale des océans, et au lendemain de sa participation au gala de la Maud Fontenoy Foundation, Ponant annonce la création de sa propre fondation. « La fondation Ponant soutient des projets de recherche, de sensibilisation et de préservation en faveur des pôles, des océans et des peuples à travers le monde », précise la compagnie.

La structure soutient déjà plusieurs projets, comme Aldabra Clean Up, un dispositif piloté par l’université d’Oxford et une ONG des Seychelles visant à lutter contre la pollution plastique dans l’archipel. Récifs coralliens en Nouvelle-Calédonie, préservation des baleines à bosses dans l’Antarctique, soutien des associations Plastic Odyssey et Fondation Pure Océan, les projets sont diversifiés. « Nous soutenons une dizaine de projets du genre, et cela a toujours été le cas. Avec notre propre fondation, nous voulons participer à éveiller les consciences écologiques de nos clients », explique Hervé Bellaïche, le directeur général adjoint de Ponant.

Un appel à projet chaque année

Chaque année, la fondation Ponant émettra un appel à projet autour d’une thématique définie par un jury composé notamment de Jean-Emmanuel Sauvée, le président et co-fondateur de Ponant, et Aurora Asso, vice-championne du monde d’apnée par équipe, ingénieur agronome et réalisatrice de documentaires. « C’est un sujet inévitable, qui a toujours fait partie de l’ADN de Ponant », précise Hervé Bellaïche. « Notre compagnie a été fondée par des marins de la marine marchande, qui veulent transmettre leurs connaissances à nos clients. On ne protège que ce que l’on connaît », estime le dirigeant.

Avec ses navires de petites tailles, ses excursions responsables ou encore les conférences données par des naturalistes pendant les croisières, Ponant s’évertue à « [pratiquer son] métier » en faveur d’un tourisme durable. « En interne, nous agissons également. La Semaine de l’Environnement a été l’occasion pour nous d’organiser une semaine d’animations, d’ateliers, de formations autour de cette thématique. Nous accueillons même une jeune groenlandaise, qui va passer un mois dans nos bureaux, à Marseille, pour sensibiliser nos salariés aux enjeux liés à la préservation des pôles », souligne également Hervé Bellaïche.