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Open Sky : l’UE et la Tunisie trouvent (enfin) un accord

 » Un accord a été conclu pour l’ouverture du ciel aérien entre la Tunisie et l’Union européenne. Il devrait entrer en vigueur en 2018. »

Des années qu’on l’annonce… mais qu’on ne voit rien venir. Cette fois devrait être la bonne. Le 11 décembre, la Tunisie et l’Union européenne se sont finalement mises d’accord pour l’ouverture du ciel aérien.

"L’Union européenne a clôturé aujourd’hui les négociations menées avec la Tunisie concernant un accord ambitieux sur les services aériens, fait savoir l’UE sur son site internet. Celui-ci entraînera une amélioration de l’accès au marché pour les compagnies aériennes, offrira aux passagers une meilleure connectivité, un choix plus large et des tarifs moins élevés."

800 000 passagers supplémentaires sur cinq ans

Selon les chiffres fournis par l’Union européenne, cet accord, qui doit entrer en vigueur en 2018, devrait se traduire par 800 000 passagers supplémentaires sur une période de cinq ans. Il pourrait également générer une croissance de 2,7% du PIB liée aux voyages et au tourisme, et accroître le trafic annuel de près de 13% par an.

"Nous progressons aujourd’hui dans la réalisation des objectifs de la stratégie de l'UE en matière d'aviation, mais nous amenons également nos relations avec la Tunisie vers de nouveaux sommets a déclaré Violeta Bulc, la commissaire européenne chargée des Transports. Cet accord aérien ambitieux permettra d’améliorer l’accès au marché et contribuera à la mise en place des niveaux les plus élevés en matière de sécurité, de sûreté et de protection de l’environnement. C’est une excellente nouvelle pour le tourisme, pour les passagers et pour les entreprises !"

Turbulences en vue pour Tunisair

Une nouvelle qui ne suscite toutefois pas partout le même enthousiasme. Le PDG de Tunisair, la compagnie nationale. Elyes Mnakbi a en effet déclaré dans une interview sur la matinale de Shems FM, rapportée par le Huffington Post Maghreb, que la compagnie aérienne nationale a toujours été contre cette convention qui lui portera gravement préjudice et lui posera un "énorme problème".

Pour préserver la compagnie nationale, l’aéroport de Tunis Carthage, qui doit par ailleurs déménager, ne sera pas concerné par cette convention pour une période de cinq ans. Un laps de temps durant lequel les autorités entendent travailler à renforcer la compétitivité de Tunisair. Dans cette interview, le PDG de Tunisair a également annoncé entre autres mesures que la compagnie s'alignerait sur les prix des compagnies low cost, dès l’entrée en vigueur de l’Open Sky et qu’elle créera de nouvelles lignes pour faire face à sa nouvelle concurrence.

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