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Océanie

2008, 2009, 2010… une nouvelle fois, l’Océanie s’en sort relativement bien sur le marché français grâce à l’Australie alors que la Polynésie et la Nouvelle-Calédonie continuent à chuter.

L’Australie, poids lourd de la région avec 5,9 millions de touristes internationaux (+5,4 %), continue de séduire les Français, 97 300 en 2010, soit une progression de 4 %. Les jeunes sont les plus fans : 70 % ont entre 20 et 35 ans. « La France est, parmi les marchés prioritaires, celui qui a la plus forte croissance et reste le troisième pays d’Europe en termes de fréquentation », explique Andrew McEvoy, directeur général de Tourism Australia, annonçant 1,4 million d’euros d’opérations marketing et de communication à travers l’Hexagone pour 2011. Chez les voyagistes, la progression la plus forte a été enregistrée par Australie Tours, qui affiche 6 000 clients en 2010 (+10 %). A contrario, Nouvelles Frontières perd un tiers de ses clients avec 1591 pax. « Il faut cependant s’intéresser aux marges, qui ont été fortement impactées par la hausse du dollar australien, près de 25 % », met en garde Claude Blanc, directeur d’Australie Tours. En 2011, l’augmentation des prix devrait même avoir un impact « significatif » sur les ventes.

LA NOUVELLE ZÉLANDE EN LÉGER PROGRÈS

Deuxième pays en croissance sur le marché français, la Nouvelle Zélande affiche un petit pourcent de croissance sur 2010, avec plus de 24 000 visiteurs. Un marché français qui est légèrement en retrait par rapport à la progression générale du pays, de 2,7 %, à plus de 2,5 millions de visiteurs internationaux. Mais ces chiffres pourraient être largement dépassés en 2011, grâce à la coupe du monde de Rugby. Plus loin au large, les îles Fidji progressent de 16,5 %, avec 632 000 touristes internationaux, mais restent plutôt stables sur le marché français, avec moins de 5 000 touristes. Un micro marché sur lequel Ultramarina tient le haut du pavé.

À côté des Fidji, ou de la Nouvelle Zélande, la Nouvelle-Calédonie est plutôt à classer du côté des destinations en perte de vitesse. La baisse du nombre de visiteurs français de près de 9 %, pour 24 960 touristes, affecte la fréquentation globale de la destination, en baisse d’un peu moins de 1 % à 98 562 touristes. Pourtant, les compagnies aériennes et les tour-opérateurs sont assez satisfaits de 2010 malgré un ralentissement en fin d’année. Enfin, comme les années précédentes, la Polynésie continue à chuter : -10 % en 2008, -18 % en 2009 puis -4,4 % en 2010 à 153 519 touristes internationaux. Et le marché français ne fait pas mieux, avec -7 % pour 2010, pour 36 544 touristes. Une tendance lourde, liée à la compétitivité de la destination, que le directeur général du GIE Tahiti Tourisme Teva Janicaud espère renverser. Ayant peu de marge de manoeuvre sur l’aérien, toujours trop cher face à des destinations comme les Maldives, il mise notamment sur la promotion d’une nouvelle image de la Polynésie, plus orientée vers le côté culturel.

La Nouvelle Calédonie est en perte de vitesse

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