Océan Indien

L’océan Indien a le coeur à la fête. Finis les effets dévastateurs du Chikungunya, virus qui avait provoqué une onde de choc touristique en 2006. Sans pour autant retrouver les années florissantes 2004 et 2005, et leurs 400 000 tou- ristes par an, La Réunion est sortie de l’eau : l’an passé, l’île a accueilli 280 000 visiteurs français (contre 209 456 en 2006).

Maurice cible les familles

L’île Maurice a aussi remonté la pente : 240 028 compatriotes lui ont rendu visite en 2007 (+31,7 % par rapport à 2006). Les TO ont profité de cette formidable éclaircie, comme en témoignent les résultats des membres du Ceto (+66,9 % l’an passé, à 70 238 clients). Afin de doper sa fréquentation, Maurice, qui a élargi l’hiver dernier sa desserte aérienne avec l’arrivée de Corsairfly, développe, de concert avec les producteurs, de nouvelles cibles, telles les familles. Les Maldives ont également bien relevé la tête. Le tsunami, qui avait fait fuir les touristes en 2005, n’est plus qu’un mauvais souvenir. Les Français étaient au nombre de 45 301 dans l’archipel en 2007 (+3,8 %). L’hiver dernier a confirmé la reprise. Selon le Ceto, du 1er novembre 2007 au 30 avril, la destination a progressé de 24,7 % sur le marché français. Le développement de Madagascar est plus chaotique. La Grande Île possède une flore et une faune inversement prolifères à ses infrastructures (hôtelières et routières). C’est l’un des freins à son épanouissement touristique, et aussi un atout pour les rares privilégiés qui frôlent cet éden. NF croit en Mada au point d’avoir positionné un vol Corsairfly. La compagnie du groupe TUI a ouvert, le 31 octobre, une liaison hebdomadaire de Paris vers Nosy Be. Différents TO en ont profité pour peaufiner leur production malgache.