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Martinique : Switch menace de réduire la voilure

Jean-Pascal Siméon, PDG de Switch se plaint des barrages administratifs qu’il rencontre concernant sa flotte basée en Martinique, au Marin.


Jean-Pascal Siméon, Président-directeur général de Switch, fustige l’Administration française, la Préfecture et la direction générale des impôts dans une lettre adressée notamment au président de la République Nicolas Sarkozy. En Martinique, le TO dispose d’une flotte de 26 navires (correspondant à 60 emplois permanents). Jean-Pascal Siméon regrette que ses conditions d’exploitation soient si difficiles sur place : depuis toujours, son activité a reçu le plus mauvais accueil de la part de la Direction générale des Impôts à Bercy, qui ne souhaitait pas (pourquoi ?) voir arriver de nouveaux exploitants. Il déplore le fait d’avoir subi des refus d’agréments pour la majorité de ses demandes, ainsi qu’une remise en cause des agréments reçus… D’ailleurs, à défaut d’avoir obtenu les autorisations nécessaires,
l’un de ses deux plus gros navires doit être transféré aux Seychelles.

La situation a encore empiré quand Switch a tenté d’aménager ses propres structures de maintenance sous la forme d’un dry dock (système de levage des bateaux pour en effectuer l’entretien) moderne et non polluant. Du coup, Jean-Pascal Siméon envisage d’installer de tels équipements dans une île voisine. Une menace que l’administration semble prendre au sérieux : la Préfecture aurait déjà manifesté la volonté de régler le différend.

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