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Les voyagistes soignent les à-côtés

Les rémunérations sont un peu plus généreuses chez les producteurs que chez les distributeurs mais varient beaucoup selon la taille de l'entreprise, son positionnement et sa situation géographique.

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L'enquête de Next Content/Tourisme réalisée pour L'Écho touristique se concentre sur les métiers de la distribution. Nous avons en effet reçu moins de réponses de la part des salariés des entreprises de tour-operating (18 % des répondants travaillent chez un tour-opérateur) et il serait donc hasardeux de tirer de grands enseignements à partir d'échantillons réduits. Si l'on prend néanmoins en référence le métier de forfaitiste (15 répondants), les informations transmises par les internautes à Next Content/Tourisme apparaissent dans une fourchette conforme à la réalité. La rémunération fixe du métier de forfaitiste se situe, selon l'étude, dans la majorité des cas comprise entre 22 000 € et 28 000 € (brut annuel). Dans deux des quinze cas, une part variable est présente, à chaque fois égale à 4 000 €. Cela fait ressortir le salaire moyen d'un forfaitiste au sein d'un tour-opérateur à 23 900 € brut. La différence avec le salaire médian n'étant que de 100 € à 23 800 €, cela valide la pertinence de la rémunération mentionnée.

« Les grandes entreprises ne paient pas forcément mieux que les petites »

Pour en savoir plus sur les salaires du tour-operating, on pourra consulter au printemps 2016 le baromètre social réalisé tous les deux ans depuis 2005 par le Seto (Syndicat des entreprises du tour-operating) en partenariat avec le cabinet Aon Hewitt. La 6e édition est en cours de collecte avec des résultats qui se baseront, comme pour les éditions précédentes, sur une communication à la source, puisque la vingtaine d'entreprises participantes fournit directement les fiches de paie de leurs salariés pour l'ensemble des métiers représentés. « Cela permet d'établir une photographie objective, précise et complète des pratiques salariales, sociales et RH et de leurs évolutions. C'est aussi l'opportunité pour chaque entreprise de se positionner par rapport à son marché », explique Jürgen Bachmann, secrétaire général du syndicat.

Vingt-deux tour-opérateurs (11 entreprises de plus de 100 salariés, 11 de moins de 100 salariés) et soixante-quatre fonctions avaient été passés au crible lors de la 5e édition en 2013 avec deux constats : « les grandes entreprises ne paient pas forcément mieux que les petites, en tout cas pour certaines fonctions clé », indique Jürgen Bachmann. « Les petits TO privilégient certains métiers quand ceux-ci leur permettent de mettre en avant leur valeur ajoutée alors que les grands groupes peuvent s'appuyer sur des fonctions supports qui rendent moins cruciales certaines tâches ».

Par ailleurs, le comparatif Paris-province indique sans surprise un net avantage à la capitale et à la région Île-de-France pour le niveau des rémunérations, « clairement supérieur à celles de la province », constate Jürgen Bachmann. Il précise que le futur baromètre ajoutera la catégorie TPE (moins de 10 salariés) et présentera aussi un découpage plus affiné de la province, par région.

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