L’aéroport de la station balnéaire tunisienne sert, depuis la semaine dernière, de plate-forme d’évacuation des réfugiés en provenance de Libye. Un vaste pont aérien s’est mis en place depuis le 3 mars. Malgré tout, l’aéroport a continué d’accueillir normalement les vols touristiques. « On a maintenu notre programme régulier, confirme Lionel Guérin, PDG de Transavia. On a supprimé un vol, mais pour des raisons de remplissage insuffisant. » Amel Hachani, la directrice de l’OT tunisien en France, reconnaît que la situation en Libye pèse sur l’activité touristique : « Ainsi sont les Tunisiens : ils ont fait le choix de la générosité, même s’ils savent que c’est pour l’instant au détriment du tourisme. » Reste encore à l’État tunisien à mener son plan de relance touristique, alors que la situation politique se stabilise lentement. « Il est prévu pour Pâques », promet Amel Hachani.