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Les carrières évoluent doucement

L'évolution des professionnels du voyage s'avère faible, principalement dans la distribution. Avec des professionnels qui redoutent de perdre leur emploi.

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La carrière progresse trop lentement pour les salariés des agences (63%) comme pour ceux des TO (58%). Dans la distribution, le rythme est qualifié de «beaucoup trop lent» surtout pour les femmes (27 %), mais aussi chez les hommes (18%). Parmi les voyagistes, 44% des répondants jugent qu'il n'est ni trop rapide, ni trop lent. Les salariés semblent plus épanouis.

Peu de formations

Côté formation, depuis cinq ans, les professionnels travaillant en agences ont préféré se perfectionner dans les technologies et le commercial. Les salariés des TO ont préféré des formations en communication et marketing. Seuls 3% de l'ensemble des professionnels évoquent des formations dans un proche avenir. C'est peu, comme le corrobore le baromètre social du Seto, réalisé auprès de 22 voyagistes : le pourcentage de la masse salariale consacrée à la formation professionnelle atteignait 1,64% en 2013 (versus 1,94% en 2011), contre 2,7% à l'échelle nationale. Pour mémoire, l'obligation est de 1,05% dans les entreprises de 10 à 20 salariés, et de 1,6% dans celles de plus de 20 salariés.

Peur de perdre son emploi

Sur la question de la perte d'emploi, une courte majorité des salariés d'agences s'avoue anxieuse. Ils sont 45% parmi les professionnels des tour-opérateurs. Parmi les 465 professionnels ayant laissé un commentaire libre sur l'évolution de leur métier dans les dernières années, 42% estiment que celui-ci s'est dégradé, 8% qu'il s'est amélioré. Les autres 50% n'apportent pas d'appréciation tranchée, souligne le cabinet d'études Next Content/Tourisme.

Des tentations de reconversion professionnelle

Plus les professionnels sont anxieux quant à leur emploi, plus ils songent à une reconversion professionnelle, envisagée par 35% des professionnels interrogés. Le contexte est devenu plus compliqué, ce qui peut motiver cette envie de changement. « Le métier se complexifie chaque année, surtout depuis 2001, explique Didier Munin, PDG du réseau Boiloris. Son rôle s'apparente à celui d'un médecin de famille ou d'un avocat ». Pour lui, il faudrait être plus exigeant au niveau de la formation, avec des titulaires de Bac+3, voire Bac+5. « Nous devons revaloriser le métier pour attirer de nouveaux profils – des plus motivés -, et idéalement les salaires. Le problème de cette profession, c'est que nos marges sont faibles, tout le monde vit au niveau de la ligne de flottaison. Les fournisseurs doivent nous offrir une meilleure connectivité à leurs produits, pour que nous puissions absorber une plus grande volumétrie ».

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