Les agences de CIT courtisées
Une dizaine de candidats seraient sur les rangs pour la reprise du réseau de CIT France.
Liquidée le 28 novembre après 15 mois de redressement judiciaire, CIT France attend d’éventuels repreneurs. Des dossiers de candidatures ont été déposés auprès de maître Loïc Thoux, liquidateur. Le tribunal de commerce de Paris devrait trancher d’ici fin janvier. Si le tour-opérateur ne suscite guère d’intérêt, les agences pourraient, en revanche, trouver preneur. Une dizaine de dossiers seraient actuellement à l’étude, portant sur une reprise de tout ou partie du réseau.
Jancarthier renonce
CIT France, dont tout le personnel a été licencié, disposait de 12 points de vente, souvent dans de très beaux emplacements (allées de Tourny à Bordeaux, rue Grignan à Marseille, rue E.-Herriot à Lyon, avenue des Capucines à Paris). De quoi susciter des convoitises. Wasteels (partenaire de CIT dans l’Alliance.T) serait sur les rangs (à l’exception de l’agence des Capucines, au loyer trop onéreux) de même que Donatello, prêt à saisir éventuellement une occasion. Le premier (environ 90 agences) y verrait l’opportunité de développer son activité loisirs, le second de pousser sa distribution en direct (Donatello dispose déjà de quatre points de vente en propre à Paris, Nice et Marseille).
En revanche, le réseau parisien Jancarthier (36 points de vente), qui reconnaît avoir étudié le dossier il y a 10 mois, aurait, selon son PDG Philippe Taieb, jeté l’éponge. Il estime que les agences ont perdu de leur valeur car la clientèle a déserté ces points de vente qui tournaient au ralenti et les bons vendeurs sont partis ailleurs.
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