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Le tour des chants du monde

Rebetiko, tango, fado, blues… autant de musiques qui disent le mal à l’âme et racontent, mieux que n’importe quel guide, les pays qui les ont vus naître.

RÉBÉTIKO : « J’ARRÊTE D’AIMER, J’OUBLIE, JE COULE ! »

Le rébétiko est né parmi la pègre de Constantinople et de Smyrne. Égrené au bouzouki qui rappelle le luth, il a escorté les Grecs chassés d’Asie Mineure en 1923, puis chauffé leur vie dans les taudis. Il parle de suicide, de crans d’arrêt, d’amour entre mecs ou avec la fille de l’ouzeri (« restaurant » en grec). Ce blues hellénique, surgi de l’ombre en 1960, fait danser sur les tables des tavernes et des clubs d’Athènes, de Salonique ou du Pirée.

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TZIGANE : « TU M’AS VENDUE POUR DES DIAMANTS »

Le tzigane, c’est la voix de l’Europe centrale, multilingue. Russe ou roumain, il chante dans la langue du commanditaire, et en rom quand il rentre à la roulotte. Raya, Rada, Zina… les divas sont mortes dans les pleurs des violons, mais une nouvelle génération a pris la relève, et ranime les soirées de Moscou, Belgrade, Bucarest, Budapest et Istanbul.

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FLAMENCO : « L’AMOUR QUE TU ME DONNES FAIT MAL… »

Flamenco (« frimeur » en espagnol) désignait jadis le gitan. Né sur ses terres du Sacromonte, de Triana et Cadix, le flamenco reste un chant, même agrémenté du talonnage sur l’estrade, des battements de paumes, des griffades sur la guitare. Appauvri par la radio (les chanteurs copiaient ce qu’ils entendaient sur les ondes), menacé par la world music, il survit dans quelques tablaos (des tavernes à chanter) fréquentés par les initiés.

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FADO, MORNA : « MON BAISER À LA POINTE DU COUTEAU »

Castré sous la dictature (il fallait sa carte de fadista pour chanter, et les textes passaient par la censure), le fado se remet mal des textes édulcorés d’Amália Rodrigues, la diva du régime. Il meurt dans la saudade (« la nostalgie » en portugais) des dîners spectacles de Coimbra et de Lisbonne. Mais le peuple le ravive le dimanche, en décrochant la viola pour chanter autour d’une grillade de sardines. Popularisée par l’incontournable Cesaria Evora, la morna est le fado capverdien, au goût d’Afrique. Son sanctuaire : Mindelo, sur l’île de Santiago.

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TANGO : « SI TU SAVAIS CE QUE RENFERME MON ÂME… »

Il y a certes les spectacles proposés à Buenos Aires, où l’on est spectateur. Il faut plutôt mettre à profit une soirée libre, et demander l’adresse d’une milonga (le Balajo argentin), où s’étirent et s’enlacent les vieux milongueros (les accros au tango). Car issu du monde voyou, le vrai tango s’écoute ou se danse !

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BLUES : « L’HOMME QUI PASSE PAR LA PORTE DE DERRIÈRE… »

Avec ses doubles sens graveleux, ses voix élimées, ses accompagnements rudimentaires mais virtuoses, le blues a redonné le moral aux esclaves et aux hors-castes du Sud, avant de partir à l’assaut des charts. De la Nouvelle-Orléans à Chicago, via les clubs de Bâton Rouge et de Memphis, il est le fil… noir pour remonter le Mississippi.

Chez Aventuria, Kuoni, Compagnie des États-Unis, Jetset, Tourmonde, Vacances Transat…

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