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Le Salon du Bourget ouvre sous le signe de l’urgence écologique et de la sécurité

La 53e édition du salon du Bourget a ouvert ses portes lundi matin dans un contexte très particulier.

C’était à prévoir. Deux sujets majeurs se sont invités lors de l’ouverture de la 53e édition du salon du Bourget : l’urgence climatique et les questions de sécurité. Si cette nouvelle édition du grand rendez-vous mondial de l’aéronautique se tient sous des auspices favorables en termes de croissance du trafic aérien, avec un doublement de la flotte d’avion dans le monde qui d’ici 20 ans, certains sujets sont désormais incontournables. Face à la montée en puissance du “flight bashing”, les avancées technologiques en termes de propulsion, de carburants alternatifs au kérosène, de matériaux de construction ou de formes d’avions futuristes, sont au cœur des enjeux. Les constructeurs sont en effet appelés à redoubler d’efforts pour construire des avions moins polluants et atteindre l’objectif de réduire de moitié les émissions de dioxyde de carbone (CO2) en 2050 par rapport au niveau de 2005, sous l’exigence environnementale croissante de jeunes générations déterminées à boycotter l’avion au profit d’autres modes de transports moins polluants.

Une édition compliquée pour Boeing

Le transport aérien contribue à hauteur d’au moins 2% aux émissions mondiales de CO2. Selon des chiffres de l’Agence européenne de l’environnement, ses émissions de dioxyde de carbone dépassent largement, avec 285 grammes par passager-kilomètre, celles des autres modes de transport.

Pour Boeing, ce salon s’annonce bien sûr compliqué. Après deux accidents qui ont impliqué le dernier né de ses moyen-courriers le Boeing 737 MAX, sa principale préoccupation sera de regagner la confiance des clients, au lieu de se livrer à la traditionnelle compétition pour afficher le carnet de commandes le plus rempli avec Airbus. Le géant de Seattle travaille d’arrache-pied pour corriger le MCAS, le système anti-décrochage mis en cause dans les deux accidents, mais il n’a toujours pas soumis les modifications qu’il compte apporter au 737 MAX pour certification. Pour l’heure, ses appareils sont toujours cloués au sol.

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