Le Royal Monceau, palace pour happy few
Éblouissant. C’est la première impression que l’on ressent lorsque l’on pénètre dans la réception du Royal Monceau, ouvert sous enseigne Raffles après deux ans et demi de travaux, estimés à plus de 100 ME. De l’allée centrale, la perspective court jusqu’au restaurant gastronomique. Au-dessus de l’escalier monumental qui mène aux chambres, des miroirs reflètent les lustres en cristal qui tombent par grappes. On s’attendait à un hôtel futu
Éblouissant. C’est la première impression que l’on ressent lorsque l’on pénètre dans la réception du Royal Monceau, ouvert sous enseigne Raffles après deux ans et demi de travaux, estimés à plus de 100 ME. De l’allée centrale, la perspective court jusqu’au restaurant gastronomique. Au-dessus de l’escalier monumental qui mène aux chambres, des miroirs reflètent les lustres en cristal qui tombent par grappes. On s’attendait à un hôtel futuriste, on est projeté dans le Paris des années 30. Pour Philippe Starck, qui a conçu l’hôtel, cette période incarne mieux qu’aucune autre la modernité française. Avec un élitisme revendiqué, le pape du design déclare avoir créé un lieu destiné « aux personnes intelligentes, sensibles et créatives ». Les parties communes ont volontairement une identité très forte, avec une multitude de bibelots provenant du monde entier et de nombreuses oeuvres d’art contemporain. Elles sont complétées par une salle de projection, une librairie, plusieurs espaces d’expositions, pour satisfaire les goûts de la « tribu élégante » que Philippe Starck appelle de ses voeux. Les chambres semblent habitées par des dandys voyageurs ou des femmes de lettres éclairées. Démesure, fantaisie, élitisme, le Royal Monceau ne ressemble à aucun autre hôtel. Reste maintenant à savoir comment il sera accueilli par ses clients. Ouverture officielle prévue le 18 octobre prochain.
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