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La Compagnie des Alpes veut devenir une référence dans l’industrie des loisirs

Entre projets d’acquisitions et de cessions, le groupe entend poursuivre un développement ciblé. Et faire tomber le Futuroscope dans son escarcelle, le plus rapidement possible.

Sélectivité. C’est le mot qui préside au développement de la Compagnie des Alpes. Le groupe de loisirs, qui possède 15 grands domaines skiables des Alpes et 21 parcs de loisirs (Astérix, Grévin, Walibi…) en Europe, a mis de l’ordre dans son portefeuille, avec la cession de ses participations dans plusieurs entités et le rachat de Deux Alpes Loisirs, en décembre 2009. Des opérations qui illustrent la volonté du groupe de « nationaliser son portefeuille d’actifs sur un plan stratégique et financier », tout en privilégiant « les opportunités ciblées de croissance externe ». En ligne de mire, le Futuroscope.

DES SYNERGIES EN PERSPECTIVE

Le numéro 4 européen des parcs de loisirs est en effet en négociation, depuis le 30 avril, avec le Conseil général de la Vienne – principal actionnaire du parc poitevin – pour en devenir l’actionnaire de référence. L’investissement s’inscrirait dans la « stratégie de développement axée sur la sélectivité et sur les choix à forts potentiels et à la volonté de faire bouger l’entreprise dans le sens de la création de valeur », comme l’a souligné Dominique Marcel, le PDG, lors de la présentation des résultats semestriels (lire ci-contre). Ce partenariat donnerait le contrôle opérationnel et financier courant à la Compagnie des Alpes, le Conseil général gardant la minorité de blocage et disposant de droits de gouvernance particuliers, destinés à préserver les spécificités du parc. Par cette opération, la Compagnie des Alpes pourrait, grâce à son savoir-faire en matière de gestion de parc de loisirs, développer le site poitevin. Ses parcs actuels bénéficieraient eux des atouts du Futuroscope (par exemple les technologies 3D de ses attractions). La Compagnie des Alpes, qui espère voir rapidement aboutir les négociations en cours, met aussi en oeuvre de nouvelles formes de développement à l’international, peu risquées, valorisant son savoir-faire (ingénierie, assistance à l’exploitation ou licensing dans les parcs de loisirs), et poursuit les investissements dans ses actifs. Une nouvelle attraction devrait ainsi voir le jour au parc Astérix, un projet de réplication du musée Grévin étant quant à lui en discussion en Europe, au Canada et en Asie. Entretenant une politique tout aussi ciblée sur les domaines skiables, la Compagnie des Alpes réaffirme son ambition « de devenir une référence dans l’industrie des loisirs en Europe ».

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