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L’île de Gorée

« La beauté du diable Depuis Dakar, un quart d’heure de chaloupe suffit pour atteindre Gorée. A peine débarqué, on tombe sous le charme de la petite anse et de sa plage cerclée de restaurants. Une visite au pas de charge est d’emblée exclue, tant cette île, qu’on pourrait croire méditerranéenne, invite à la langueur. Découverte en 1444, Gorée a souvent changé de mains, Portugais, Hollandais, Anglais ou Français se disputant cet emp

La beauté du diable

Depuis Dakar, un quart d’heure de chaloupe suffit pour atteindre Gorée. A peine débarqué, on tombe sous le charme de la petite anse et de sa plage cerclée de restaurants. Une visite au pas de charge est d’emblée exclue, tant cette île, qu’on pourrait croire méditerranéenne, invite à la langueur. Découverte en 1444, Gorée a souvent changé de mains, Portugais, Hollandais, Anglais ou Français se disputant cet emplacement stratégique. On commence par se glisser dans les ruelles sableuses, bordées de maisons coloniales. Quelques-unes menacent ruine. Il serait temps que l’Unesco, qui a classé l’île au patrimoine mondial, prenne les mesures nécessaires pour sauver ces toits de tuiles ocre, ces sols de tommettes, ces façades aux tons pastel et un peu fanés, que rehaussent les couleurs vives des bougainvillées. On fait ensuite une halte à l’église Saint-Charles Borromée, au Musée historique ou à celui de la Femme. Comme la plupart des comptoirs coloniaux, Gorée a vécu du commerce humain durant trois siècles. Sur les marches de la Maison des esclaves, les toubabs se sentent un peu coupables en écoutant le conservateur faire revivre cette terrible période.

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