L’Andalousie sur un air de flamenco

L’été 2008 a porté un coup à l’économie touristique andalouse et au tourisme espagnol en général. Bien que conservant leur troisième place derrière les Britanniques et les Allemands, les Français n’ont été que 8,1 millions à franchir les Pyrénées l’an dernier, soit 8,5 % de moins qu’en 2007. En Andalousie, la baisse a toutefois été limitée à 5,3 %, avec un total de 578 309 touristes hexagonaux enregistrés. « La fréquentation a été bonne jusqu’au mois d’août, explique Jesus Arce Fernandez, directeur marketing à la direction du tourisme d’Andalousie. Les deux mois suivants ont été très mauvais, puis la reprise s’est amorcée à partir de novembre sur la Sierra Nevada, massif qui attire de plus en plus de skieurs. » Car la province andalouse ne se résume plus aux villes culturelles de Cordoue, Séville et Grenade, même si la première raison de la visiter demeure leur exceptionnelle richesse. L’ouverture du musée Picasso, à Málaga, a donné un sérieux coup de fouet à cette autre ville, jusque-là réputée surtout pour ses activités balnéaires. Les petits villages d’Úbeda et Baeza, dans le nord, ceux de la province de Cadix et les villages blancs près de Málaga sont aussi très recherchés. Globalement, l’activité est donc bonne sur le début de l’année. Chez Forfait Flash, l’Andalousie a généré, durant les trois premiers mois de 2009, autant de ventes que durant l’ensemble de l’année 2008. Et pour cause : la région se réserve tôt. « 70 % des ventes se font entre janvier et mars, pour des départs d’avril à septembre », précise Éric Sogorb, directeur de production chez Verdié Voyages. Et les clients ne regardent pas trop leur porte-monnaie. « Les produits chers sont très demandés et nous allons lancer des circuits tout compris », poursuit-il. Preuve que l’Andalousie reste dans la danse…