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Kenya : une nature sans réserve

Le pays reprend du poil de la bête cet hiver, après les tensions politiques de l’année 2008. Si l’offre balnéaire est à la hausse, les safaris restent la valeur sûre de la destination.

Le Kenya, paradis du safari ? Oui, incontestablement. Avec 49 parcs nationaux, dont seuls 14 sont visités par les touristes, le pays a de quoi faire pour combler les amoureux de grands espaces et de nature à l’état sauvage. Désertées par la clientèle française l’année dernière à cause des graves tensions politiques de décembre 2007, les pistes du Massaï Mara, d’Amboseli ou du Tsavo s’apprêtent à connaître l’affluence cet hiver. Les TO y croient et pas seulement pour les joies du safari. Misant sur les belles plages de l’océan Indien, ils ouvrent des clubs pour attirer une clientèle nouvelle, en quête de séjours animés avec l’attrait d’excursions d’un ou deux jours dans la savane. Un Lookéa et un Eldorador ont débuté la saison sur la côte. Un Club Olé, pour Fram, suivra en janvier. Les marques du groupe Transat (Look et Vacances Transat) sont les plus offensives, et ont pour ambition de s’imposer en numéro un : 6 500 sièges sont affrétés sur l’hiver auprès d’XL Airways. Le groupe Thomas Cook fait aussi du pays une de ses priorités, tout comme les marques de TUI, Nouvelles Frontières et Marmara (qui a repris sa programmation). Pour les spécialistes, c’est plutôt une bonne nouvelle. « L’arrivée de nouveaux acteurs met un coup de projecteur sur le pays », se réjouit Éric Landry, directeur général d’African Safari Club. La compagnie nationale Kenya Airways en profite pour ajouter une cinquième fréquence hebdomadaire au départ de Paris. Après avoir diminué de moitié les frais de visa en avril et promis de stabiliser les prix d’entrée dans les parcs au moins jusqu’à la fin de l’année 2010, le gouvernement joue le jeu. Alors en piste !

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