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Iran : le Quai d’Orsay recommande de différer les déplacements

Dans un contexte international extrêmement tendu, le Quai d’Orsay recommande aux voyageurs de différer leur déplacement en Iran.

Le ministère des Affaires étrangères met en garde les voyageurs souhaitant se rendre en Iran. “La montée des tensions régionales peut avoir des répercussions sur la situation en Iran, prévient ainsi le Quai d’Orsay sur sa page Conseils aux voyageurs. L’évolution de la situation dans la région doit faire l’objet d’une attention constante et soutenue. Les services de police et de sécurité iraniens sont, de manière générale, très intrusifs, notamment à l’égard des contacts des ressortissants étrangers avec la population, en particulier les milieux universitaires qui font l’objet d’une attention particulière, poursuit le Quai d’Orsay. Dans ce contexte, les ressortissants français pouvant le faire sont invités à différer leurs projets de déplacement en Iran, y compris à titre privé.” La carte de vigilance du Quai d’Orsay, dont la dernière actualisation date du 30 juin 2017, n’a pas été modifiée.

Une situation tendue

Rappelons que depuis plusieurs semaines, les tensions sont en effet à leur comble entre les Etats-Unis et l’Iran. Le 20 juin, l’Iran avait notamment abattu un drone américain qui se trouvait selon lui dans son espace aérien. Une interprétation des faits contestée par les Etats-Unis, qui avaient demandé suite à cet incident aux compagnies aériennes américaines de ne plus survoler l’espace aérien aérien contrôlé par Téhéran au-dessus du Golfe et du Golfe d’Oman. La mesure avait été ensuite adoptée, de leur propre initiative, par de nombreuses autres compagnies.

En 2018, la fin de l’accord sur le nucléaire, qui avait été adopté en 2015, a donné un sérieux coup de frein à l’activité touristique, qui était alors en plein développement, en raison du rétablissement des sanctions économiques. Suite à ces mesures, le pays a plongé dans une profonde récession. L’objectif est désormais pour l’Europe de sauver cet accord. Après l’annonce de la reprise du projet d’enrichissement iranien, le conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron s’est rendu à Téhéran mardi pour tenter de contribuer à une « désescalade ». L’exacerbation des tensions entre Téhéran et Washington fait en effet craindre un embrasement dans la région du Golfe, a indiqué le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian.

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