Eduardo Santander (ETC) : « Il faut harmoniser la levée des restrictions de voyage en Europe »

L’Écho touristique : Qui sont les membres de la commission ? Quels sont les principaux objectifs de l’association ?

Eduardo Santander : L’ETC a été créée il y a plus de 70 ans, après la Seconde Guerre mondiale. C’est une association d’organisations nationales du tourisme de 32 pays : des états membres de l’Union européenne, la Norvège, la Suisse, la Serbie… Nous avons aussi des membres associés, issus du secteur privé, comme Airbnb, Amadeus, Expedia, Eurail, Emirates. Notre objectif consiste à promouvoir l’Europe en tant que destination touristique sur des marchés tiers, en particulier en Asie et en Amérique. Etats-Unis, Chine, Brésil, l’Asie du Sud-Est sont des marchés clés. 80 % du tourisme européen est intra-européen, mais il est primordial de diversifier les flux à long terme. Avant la crise du Covid-19, la Chine a créé de grands espoirs. Ce marché va à terme revenir, reste à savoir quand.

Comment agissez-vous ?

Eduardo Santander : Nous travaillons dans trois domaines : la promotion à travers des campagnes marketing, la recherche, la défense des intérêts de nos membres. Nous sommes basés à Bruxelles, et nous menons des actions de lobbying. Nous voulons créer des conditions favorables au développement du tourisme européen, et éliminer des freins en termes de visas, de connectivité… Suite à la crise sanitaire, nous voulons aider à restaurer la confiance. Au mois de juin et juillet 2020, nous avons mené une campagne marketing intitulée We are Europe, en coopération avec la chaîne Euronews. Nous avons fourni des contenus éditoriaux, et travaillé ensemble sur des débats virtuels sur le voyage.