Grégoire Beau : l’ambition du luxe

À seulement 32 ans, Grégoire Beau prend les rênes d’une grande entreprise du tourisme spécialisée dans le luxe. Un secteur qu’il maîtrise bien puisqu’il a passé six ans chez Nosylis. « J’étais le bras droit de Frédéric Savoyen lorsqu’il a lancé le TO. Lui, très com’, moi, en charge du développement des ventes et de la fidélisation, nous étions très complémentaires », se souvient-il. Mais au bout de trois ans, l’envie d’ailleurs le reprend. Lui qui est né en Afrique et a l’habitude de déménager tous les deux ans, a envie de faire une pause et de rejoindre famille et amis à Tahiti, où il a passé une partie de sa jeunesse. « On m’a proposé un poste de directeur commercial Europe des deux hôtels Méridien », se remémore Grégoire Beau. Une situation agréable pendant un temps : « J’ai monté des concerts avec de grands noms de la scène musicale comme Souad Massi ou Manu Katché. Je voyageais huit à dix fois par an vers l’Europe». Mais la vie insulaire se révèle rapidement « endormante ». Le voilà donc de retour à Paris. « J’ai constamment besoin de travailler sur de nouveaux projets et de rencontrer de nouvelles personnes », explique-t-il. Cela ne sera pas pour tout de suite puisqu’il rejoint pendant trois ans Nosylis pour prendre le poste de directeur adjoint et encadrer les équipes de ventes. « Nous avons plus que doublé notre chiffre d’affaires entre 2005 et 2008. » Une affaire qui roule et une ambition débordante qu’il ne cache pas et se remarque. Sollicité l’été dernier par CMA CGM pour occuper le poste de directeur de Tapis Rouge International, le voilà reparti dans une nouvelle aventure luxueuse. « Je ne pouvais pas refuser ; le challenge s’annonce passionnant », avoue-t-il. Très curieux, Grégoire Beau a déjà plusieurs vies derrière lui et seulement un bac+2. Les voyages forment la jeunesse. Pour lui, ça ne fait aucun doute.

« J’ai constamment besoin de travailler sur de nouveaux projets et de rencontrer de nouvelles personnes »

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