FTI Touristik voit loin

Le 5e groupe touristique allemand a pignon sur rue en France depuis 1996. Sa filiale suisse, installée à l’Euro-Airport de Bâle-Mulhouse, démarche en effet le marché hexagonal depuis cette date. Elle se contentait cependant, jusqu’à l’été dernier d’une production très spécifique, surtout moyen-courrier, montée à partir des affrètements charter au départ de la plate-forme alsacienne. Elle s’ouvre depuis cet hiver de nouveaux horizons, puisque restructurée après le départ de Walter Binggeli, son DG, elle peut dorénavant piocher, y compris en long-courrier, dans l’ensemble de la base de données de sa maison mère allemande, avec la possibilité de dissocier aérien et terrestre. Les trois nouveaux catalogues (deux moyen-courriers Espagne-Portugal-Italie-Malte et Égypte-Tunisie-Turquie-Grèce-Croatie et un long-courrier couvrant 13 destinations dans les Caraïbes, l’Amérique du Nord, l’océan Indien et l’Asie) ne sont donc qu’une sélection d’une offre bien plus large. « Notre maison mère allemande édite 18 brochures rien que pour l’été », remarque David Von Banck, responsable commercial. « Nous avons en machine plus de 4 700 hôtels dans 60 pays, dont 1 800 en séjours balnéaires, 82 % en 4 et 5. L’ensemble de la programmation est accessible via notre site professionnel, en français, qui sera complètement refondu en février. Toutes les agences, et donc plus seulement les frontalières, peuvent désormais être intéressées par nos produits, quel que soit l’aéroport de départ, d’autant que la force d’achat du groupe FTI leur procure des tarifs très compétitifs. Nous devenons le concurrent de spécialistes comme Jetset ou Tourinter, quand nous nous contentions jusqu’à présent de nous battre sur le marché régional. » De quoi décrocher des référencements nationaux. C’est l’un des objectifs de FTI, qui prévoit des ventes dans l’Hexagone en hausse de 20 à 30 % en 2009.