France : le projet de plus grand musée du jeu vidéo au monde officiellement lancé
Après avoir réuni 2,3 millions d’euros, les créateurs ont présenté le projet Odyssée, ou le plus grand musée du jeu vidéo au monde.
11 000 m² – contre 3 500 prévus initialement – dédiés au jeu vidéo, mais aussi un food court, une salle de spectacle et un « village japonais » : le projet de plus grand musée du jeu vidéo du monde, imaginé par le YouTubeur Tev et le collectionneur Ludovic Charles, se dévoile progressivement. Son ouverture est prévue en 2028.
Il abritera des consoles uniques, « visibles nulle part ailleurs », promet Ludovic Charles. La collection comporte des machines Nintendo, Sega, Sony ou encore l’Odyssey de l’américain Magnavox, sortie en 1972 et considérée comme la première au monde. Une console qui a d’ailleurs inspiré le nom du projet. Au total, cet espace dédié au jeu vidéo et à la pop culture devrait coûter « entre 40 et 50 millions d’euros », indique le troisième associé, Benoît de Ruyter, précisant avoir trouvé un investisseur pour financer le bâtiment.
Déjà 32 000 entrées vendues
Le trio dit être en discussion avec d’autres partenaires pour trouver le reste des fonds, liés à l’aménagement des locaux. En plus d’accueillir la plus grande collection de consoles au monde (environ 2 500 pièces accumulées depuis une trentaine d’années par Ludovic Charles), le complexe devrait donc héberger plusieurs équipements liés à la pop culture (restauration, boutique…). Selon ses créateurs, plus de 32 000 entrées pour le musée ont été écoulées via la campagne de financement participatif, soutenue par près de 33 000 contributeurs.
Le complexe sera situé à Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne), près de Disneyland Paris, et devrait créer près de 150 emplois. En novembre 2023, Odyssée avait reçu le soutien du président de la République Emmanuel Macron.
Présenté comme le projet le plus ambitieux du genre au monde, Odyssée succèdera à plusieurs tentatives de musées du jeu vidéo en France. Certaines ont tourné court, comme le musée de la Défense, fermé avec au bout de dix jours en 2010.
