Fram : la direction dément le retrait de HNA
La direction du groupe Fram dément catégoriquement le retrait de l'offre de reprise formulée par HNA Selectour Afat et affirme que les négociations avec les repreneurs se poursuivent.
"Contrairement aux informations publiées dans Les Echos et reprises par la presse, les négociations avec les repreneurs potentiels se poursuivent. Aucun retrait de l'offre de HNA Selectour Afat n'a été reçu à ce jour par le groupe Fram".
Les deux offres seraient toujours d'actualité
C'est par un démenti très ferme et catégorique que la direction de Fram a réagi ce matin à l'article publié dimanche 18 octobre par notre confrère Les Echos.
Selon le quotidien, qui s'appuie sur "plusieurs sources", le groupe chinois HNA "aurait (…) décidé de retirer son offre de reprise in bonis", pourtant déposée officiellement, et après un audit d'acquisition de trois semaines, le 12 octobre. "Au vu des gros déficits du voyagiste", aurait affirmé une source des Echos, HNA était susceptible "d’avoir notifié sa décision auprès du Comité interministériel de restructuration industrielle ce vendredi (soit le 16 octobre NDLR)".
"Nous n'avons absolument eu aucun retour en ce sens", déclare ce matin un porte-parole de Fram. "Un entretien téléphonique a effectivement eu lieu vendredi entre la direction du groupe et le Ciri mais au cours duquel il n'a pas été fait état de ce retrait".
Contacté ce matin, Selectour Afat, associé à hauteur de 10% dans le projet de reprise du groupe chinois HNA, ne fait de son côté aucun commentaire.
Le Parquet de Toulouse a été saisi
"La direction de Fram condamne avec la plus grande fermeté les informations et rumeurs recurrentes qui contribuent à déstabiliser l'entreprise et ses salariés", indique la direction de la communication de Fram. "Une enquête a d'ailleurs été ouverte il y a déjà quelques jours auprès du Parquet de Toulouse sur l'origine des fuites et rumeurs reprises par la presse", indique-t-elle.
Concernant l'offre de Karavel-Promovacances dont Les Echos précisaient la semaine dernière qu'elle aurait évolué pour "s'adapter à la situation dégradée de Fram", elle est toujours en lice. "Les négociations se poursuivent. Karavel est toujours intéressé par la reprise. C'est tout ce que nous pouvons dire", précise le porte-parole de Fram sans souhaiter commenter les informations des Echos.
Le quotidien affirme que "les besoins en trésorerie de Fram approcheraient désormais les 20 millions d’euros, soit quasiment le double de ce qui était constaté précédemment" et que l'offre de Karavel se ferait désormais "dans le cadre d’un plan de cession, et non plus par le biais d’un plan de continuation. En clair, l’entreprise devrait d’abord se prononcer en cessation des paiements auprès du tribunal de commerce de Toulouse". Mais surtout Karavel ne serait pas tenu de reprendre l'ensemble des actifs de Fram.
