En 2025, la concurrence à la SNCF passe la grande vitesse
Entre accélération des opérateurs déjà présents et grandes ambitions de ceux qui préparent leur arrivée, la concurrence à la SNCF sur les rails français passe en 2025 à la vitesse supérieure, après un démarrage timide. Décryptage.
Quatre années après l’ouverture du rail français à la concurrence, le grand big-bang annoncé se fait encore attendre.
Si le monopole historique de la SNCF a bien été brisé sur quelques liaisons à grande vitesse, seule la compagnie publique espagnole Renfe (sur les axes Barcelone-Lyon et Madrid-Marseille) et sa consœur italienne Trenitalia (Paris-Lyon-Milan) ont tenté l’aventure. Après ces premières années timides, le chantier va enfin connaître un sérieux coup d’accélérateur en 2025. Que ce soit de la part des opérateurs déjà présents ou de ceux qui préparent leurs arrivées futures.
En premier lieu, les deux opérateurs déjà lancés sur les rails de l’Hexagone redoublent d’ambitions. Trenitalia, après la réouverture prévue au ler avril de la ligne Paris-Lyon-Milan (à l’arrêt depuis 2023) et un éboulement en Maurienne, se lancera le 15 juin sur les liaisons rapides entre Paris et Marseille. Quatre allers-retours par jour seront exploités avec des arrêts à Lyon Saint-Exupéry, Avignon, Aix-en-Provence et Marseille Saint-Charles. L’objectif est d’étendre ensuite la ligne vers Nice, Gênes et Milan.
« Après ces premières années timides, le chantier va enfin connaître un sérieux coup d’accélérateur en 2025. »
Trenitalia et la Renfe lâchent les chevaux
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