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El Escorial

La grandeur des Habsbourg

La petite ville tranquille de San Lorenzo semble comme écrasée par l’imposant édifice. Énorme masse de granit bleuâtre, El Escorial s’impose dans le paysage. Un quadrilatère d’une symétrie parfaite aux angles marqués de tours et dominés par le dôme de l’église. Son bâtisseur, Philippe II, fils de Charles Quint, souhaitait un palais incarnant la grandeur de sa dynastie, celle des Habsbourg. Noblesse, majesté, mais aussi sévérité, voulait-il. À l’approche, pour peu que le ciel vire au gris, l’atmosphère se dégageant de l’ensemble est tout simplement glaciale… On s’y engouffre. La crypte abrite le panthéon royal : une pièce octogonale toute de dorure, jaspe rouge et marbre noir, qui accueille les tombes de tous les monarques depuis Charles Ier. Princes et princesses morts prématurément occupent la salle voisine. La mortalité infantile ayant diminué, bien des caveaux sont restés vides. « Ce sont des bébés superbes ! », annonce la guide pour parler des héritiers actuels de la couronne. Puis on accède à la salle des peintures flamandes, espagnoles et italiennes à laquelle on peut consacrer son après-midi entière, entre les oeuvres du Titien, du Bosco, de Véronèse, Rubens, José de Ribera et Jérôme Bosch… Le dôme de la Basilique, monumental, est orné de fresques peintes par Luca Giordano tout en couleurs pastel, qui contrastent avec l’austérité de la pierre.

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