Entreprises du Voyage : coup d’envoi du congrès, avec 430 pros à Madère

« C’est la première fois, depuis que je dirige les Entreprises du Voyage (EdV), que le congrès se tient à guichet fermé », s’est réjoui son président Jean-Pierre Mas lors de la cérémonie d’ouverture, hier soir. L’événement, organisé et présidé par Mumtaz Teker (Pacha Tours), réunit 430 inscrits, représentant tous les métiers du secteur du tourisme. Fournisseurs, distributeurs, assureurs, compagnies, formateurs… : ils sont tous là pour la réunion annuelle du syndicat, qui a vu son nombre d’adhérents augmenter de 25% en trois ans.

Et c’est à Madère que les EdV ont choisi de réunir la profession. Une destination où « 11% des touristes sont français », a souligné Jean-Pierre Mas. L’île est d’ailleurs élue « Meilleure Destination Insulaire du Monde » par les World Travel Awards depuis 2015. Le Portugal, lui, représente la quatrième destination étrangère des Français.

Le Seto note un ralentissement d’activité

Sur scène, René-Marc Chikli, le président du Seto, Alix Philipon, la présidente de l’APST, et Jean-Pierre Mas ont une nouvelle fois affiché leur unité, et sont sont revenus sur l’actualité du secteur.

« L’activité est marquée par un ralentissement, c’est dommage », a souligné René-Marc Chikli. « Jusqu’à la mi-novembre, nous avions des perspectives excellentes. Depuis, l’état d’esprit du consommateur n’est pas au voyage. Mais il ne faut pas être pessimiste. En France, cela peut repartir très vite. »  « Le facteur capital pour le tourisme loisir, c’est le moral des ménages », a ajouté Jean-Pierre Mas, qui reste confiant.

De son côté, l’APST, qui compte 3 700 membres, a partagé l’actualité de ses (bonnes) finances. Le fond de garantie ressort à « 23 millions d’euros. Depuis trois ans nous dégageons chaque année entre 5 et 6 millions d’euros. Nous voyons même revenir des entreprises qui nous avaient quittés telles que TUI France et l’arrivée d’entreprises comme MisterFly », se réjouit Alix Philipon.

Le congrès permettra aux professionnels du tourisme d’aborder des sujets pratiques mais aussi de fond comme le réenchantement de l’expérience client, le marketing d’influence, la NDC un an après, les enjeux du transport aérien, le label « club de vacances », la promotion pour le tourisme français, ou encore le surtourisme, la tourismophobie et le réchauffement climatique.